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Communiqué

Concertation Saint-Léonard organisera une série de 4 Cafés-citoyens : un premier a eu lieu le 26 octobre, les prochains auront lieu les 1er février, 5 avril et 31 mai 2011.

CAFÉ CITOYEN : SÉCURITÉ URBAINE

26 octobre 2010

  • Les participants : 13 citoyens et 2 intervenantes
  • Animation : Lahssen Abbassi et Wilfried Kabeya de Concertation Saint-Léonard
  • Lieu : Pavillon Wilfrid Bastien

a) LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE :

Les citoyens participants ont soulevé la question du non respect de la vitesse règlementaire par les automobilistes et de la lumière rouge par les piétons. Sur certaines avenues, le temps accordé aux piétons pour traverser est très court surtout pour les personnes âgées.

Quelques pistes de solutions proposées :

  1. Envisager la construction de dos d’âne surtout autour des écoles afin de ralentir la vitesse.
  2. Effectuer davantage d’opérations radar à des endroits stratégiques
  3. Envisager des mesures plus sévères contre ceux et celles qui abusent de la vitesse dont la perte du permis de conduire.

b) L’ÉCLAIRAGE :

Les citoyens participants ont constaté qu’il y a un problème de faible éclairage dans certains endroits ce qui augmente l’insécurité. On a mentionné le Domaine Renaissance ainsi que la ruelle sur Pré Laurin et Robert. La présence des abris d’autos (tempos) empire la situation pour l’accès aux logements en demi-sous-sol. Les grandes rues, par contre, sont jugées bien éclairées.

c) LES GANGS DE RUE :

Les citoyens participants n’ont pas constaté la présence de gangs de rue à Saint-Léonard. Une distinction a été faite entre les gangs de rue qui sont des groupes criminels et les groupes de jeunes qui posent des gestes d’incivilité. De nombreux participants ont mentionné qu’il y avait des vols par des jeunes délinquants dans le quartier (vol d’appareils électroniques par exemple).

Un autre constat assez partagé : les parents démissionnent parfois. Leur responsabilité de parents à contrôler et superviser leurs jeunes n’est pas toujours assumée faute d’avoir les outils nécessaires leur permettant de les encadrer.

Des pistes de solutions sont envisagées par les citoyens :

  1. Intervenir tôt et rapidement avant que le jeune ne soit recruté par un gang de rue car il est souvent difficile de le récupérer.
  1. Outiller adéquatement les parents pour qu’ils puissent reconnaître les signes « anormaux » chez leurs jeunes et pour intervenir afin d’éviter leur intégration dans un gang de rue. Certains participants proposent des mécanismes de sensibilisation conviviaux et divertissants comme le théâtre ; des cafés rencontres avec les parents ; des brochures éducatives à distribuer dans tous les foyers.
  1. Sensibiliser les écoles au phénomène des gangs de rue (enseignants, direction, le personnel ayant des contacts avec les élèves (Agir tôt – prévention).

d) LES RELATIONS INTERCULTURELLES :

Il s’agit d’un sujet délicat puisqu’il est basé non sur des faits empiriques, mais plutôt sur des impressions souvent alimentées par les médias.

Des constats :

le quartier a changé depuis quelques années en raison de l’installation de diverses communautés.

un certain malaise existe en raison de la présence de cultures différentes qui ne se côtoient pas spontanément.

Beaucoup de préjugés subsistent et il y a lieu de faire un effort pour « apprendre des autres et que les autres apprennent de nous ».

– Le rapprochement interculturel ne se fait pas toujours et il n’est pas facile de vivre ensemble.

Un participant œuvrant auprès des immigrants s’objecte sur l’amalgame fait entre immigration et insécurité. Un tel amalgame est dangereux. Il précise que la question de la sécurité urbaine devrait être traitée sans référence à l’immigration pour ne pas alimenter les préjugés et les confusions.

D’autres participants considèrent néanmoins qu’il est important de parler du malaise qui existe dans le quartier. Cela permet d’évacuer les fausses et mauvaises interprétations et de sensibiliser les citoyens. La nouvelle immigration « nous » interpelle et le sentiment dont il est question ne peut pas être « nié » mais il peut être dissipé.

Nouvellement arrivé, un participant fait remarquer que le sentiment d’insécurité n’a pas lieu d’être puisque, selon lui, les personnes sélectionnées par les autorités de l’immigration disposent de diplômes universitaires et d’acquis professionnels.

e) LE VOL DANS LE QUARTIER :

– Les actes de vol surviennent régulièrement.

– L’intervention policière en cas de besoin est parfois lente :

PROCHAIN CAFÉ CITOYEN :

  • Thème : Environnement à Saint-Léonard
  • 1er février 2011 à 18h30 au Pavillon Wilfrid Bastien

Chargé de projet en participation citoyenne : Lahssen Abbassi

Télé : 514 323-1417. Courriel : [email protected]

À propos de l'organisme

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