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Communiqué

L’Écho des femmes de la Petite Patrie appuie l’R des centres de femmes qui réclame le retrait de la cotisation santé


Montréal, le 11 novembre 2010 Depuis deux ans, les centres de femmes ont multiplié les démarches auprès du gouvernement pour faire valoir l’importance d’un système de santé public, gratuit et de qualité, de même que l’urgence de cesser toute forme de tarification des soins et services de santé. Les travailleuses de ces centres constatent une inquiétude grandissante des femmes concernant la privatisation des services de santé. Elles s’inquiètent de ne pouvoir payer les soins dont elles et leurs proches ont besoin, de ne pouvoir manger si des médicaments accaparent une trop grande partie de leur revenu. Elles craignent de manquer de temps pour s’occuper de tous les laissés-pour-compte du système de santé et de services sociaux.

Les centres de femmes ont applaudi la sage décision d’abandonner le ticket modérateur. Cependant, l’indignation demeure quant au maintien de la contribution santé qui, dès le prochain rapport d’impôt, sera de 25$ et qui doit atteindre 200$ par année en 2012. En excluant les personnes à très faible revenu, le montant sera le même pour tous et pèsera donc plus lourd dans la classe moyenne.

Il est notoire qu’encore en 2010, les femmes gagnent globalement 70% du revenu des hommes. C’est-à-dire qu’elles sont surreprésentées dans la classe moyenne inférieure.. Cette politique fiscale régressive, qui protège les mieux nantis et les entreprises privées, les touchera plus durement. L’Écho des femmes considère que les services publics doivent être financés à partir des impôts qui sont payés par les contribuables en fonction de leurs revenus.

Les centres de femmes reconnaissent que le système public de santé a besoin d’amélioration et d’un meilleur financement, mais pensent qu,il existe d’autres solutions pour renflouer les coffres de l’État. Selon les travailleuses et participantes de ces organismes, les propositions porteuses de justice sociale ne manquent pas : contrôle du coût des médicaments, révision des mesures fiscales destinées aux entreprises, ajout de paliers d’imposition et révision des taux d’imposition à la baisse pour la classe moyenne inférieure et à la hausse pour les revenus de plus de 100 000$. Selon la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, ces trois mesures rapporteraient à elles seules plus de trois (3) milliards de dollars à l’État québécois. Qu’attend donc le gouvernement pour les mettre en place?

À l’instar de l’R des centres de femmes du Québec, l’Écho des femmes de la Petite Patrie exhorte le gouvernement à agir pour mettre fin à cette atteinte au droit à la santé et pour favoriser l’égalité entre les hommes et les femmes.

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