Le Mercredi 20 octobre 2010
La nouvelle réalité des études universitaires aux cycles supérieurs : le CNCS-FEUQ félicite le Conseil supérieur de l’éducation pour son nouvel avis
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)MONTRÉAL, le 19 oct. – Le Conseil national des cycles supérieurs de la Fédération étudiante universitaire du Québec (CNCS-FEUQ) a accueilli très favorablement les recommandations de l’avis Pour une vision actualisée des formations universitaires aux cycles supérieurs du Conseil supérieur de l’éducation (CSE). « Cet avis vient confirmer les différentes problématiques auxquelles sont confrontés les étudiants aux cycles supérieurs dans une société du savoir, problématiques que le CNCS-FEUQ avait soulevées par le passé », indique Laurent Viau, président du CNCS-FEUQ.
En effet, dans son avis publié ce matin, le CSE a soulevé les défis auxquels sont confrontés les étudiants universitaires dans leur cheminement aux cycles supérieurs et les besoins de la société québécoise dans une économie où le savoir prend une place de plus en plus importante. La question de la fiscalisation des bourses des étudiants au postdoctorat a entre autres attiré l’attention du CSE. « La récente décision du gouvernement fédéral de fiscaliser les bourses, met en péril le recrutement d’étudiants chercheurs de haut niveau dont a besoin la société. Cette situation doit être corrigée très rapidement pour que le Québec ne subisse pas un retard à ce niveau », précise M. Viau.
De plus, le CSE dresse un portrait d’ensemble au sujet de problématiques sur lesquelles le CNCS s’est penché en profondeur par le passé et continue à le faire cette année. À cet égard, soulignons notamment l’intérêt porté pour les programmes courts de deuxième cycle, les stages postdoctoraux ou encore, les questions liées à l’encadrement et la formation aux compétences professionnelles, trois dossiers qui feront prochainement l’objet d’un avis spécifique de la part du CNCS.
Autre point soulevé par le CSE sur lequel le CNCS-FEUQ souscrit entièrement est le manque d’encadrement tant financier que pédagogique auquel sont confrontés les étudiants aux cycles supérieurs. « Les taux d’abandon aux cycles supérieurs sont effarants, plus de 32 % des étudiants de maîtrise et plus de 47 % des étudiants de doctorat n’obtiendront pas leur diplôme, ce qui représente des pertes immenses pour la société, tant en termes financiers, qu’en ce qui a trait aux besoins en terme de relève scientifique », s’indigne le président du CNCS-FEUQ. À cet égard, mentionnons que plus de 1500 dossiers recommandés pour leur mérite scolaire se voient refuser, faute de financement disponible.
En conclusion, le CNCS-FEUQ aurait aimé que de telles questions soient soulevées lors de la prochaine Rencontre des partenaires de l’éducation. « De nombreux problèmes auxquels font face les universités québécoises sont éminemment plus importants que la hausse des frais de scolarité qui, au contraire, ne fait qu’aggraver la situation », conclut Laurent Viau.
Depuis plus de 20 ans, la FEUQ représente les étudiantes et les étudiants universitaires du Québec. Composée de 14 associations membres et forte de 115 000 membres, la FEUQ est le plus important groupe jeune au Québec. Au sein de la Fédération, le CNCS-FEUQ représente plus de 30 000 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs des universités du Québec. www.feuq.qc.ca
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