Le Mardi 19 octobre 2010
Dépôt du rapport de mise en œuvre de la Loi sur le tabac : Les groupes de santé invitent le Ministre à réviser la loi sans plus tarder
publié par Coalition québécoise pour le contrôle du tabac
MONTRÉAL, le 18 oct. – Les groupes de santé qui luttent contre le tabac accueillent favorablement les constats contenus dans le rapport sur la mise en œuvre de la Loi sur le tabac, déposé aujourd’hui à l’Assemblée nationale par le Ministre de la Santé et des Services sociaux, le Dr Yves Bolduc, tout en soulignant l’importance de procéder rapidement à la prochaine phase d’analyse et d’adoption de nouvelles mesures législatives. Le Ministre (ou son cabinet) a indiqué à plusieurs reprises son intention d’effectuer une révision de la Loi suite au dépôt du rapport sur la mise en œuvre.
« Le rapport démontre clairement que toutes les prédictions alarmistes annonçant des tensions sociales ou la catastrophe économique pour les bars et les dépanneurs, suite aux mesures introduites en 2005, ne se sont aucunement concrétisées. Au contraire, la population a de toute évidence reconnu la justesse des mesures législatives pour lutter contre le tabac, notamment les interdictions de fumer et les contrôles sur les pratiques de l’industrie » souligne Flory Doucas, porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. « En fait, ce rapport devrait atténuer toute hésitation de la part du gouvernement quant au prochain renforcement substantiel de la Loi.
« Il est cependant inquiétant de constater que le rapport minimise les problèmes entourant les nouvelles pratiques de marketing de l’industrie du tabac et que le Ministre ne précise pas d’échéancier pour l’introduction de mesures législatives correctives. »
« Bien que le taux de tabagisme au Québec soit passé de 30 % à 21 % au cours des 10 dernières années, il faut reconnaître que l’industrie du tabac réussit encore à séduire des milliers de jeunes chaque année » dit Mario Bujold, directeur général du Conseil québécois sur le tabac et la santé. « Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la baisse du tabagisme ne semble plus progresser de manière significative, le taux de tabagisme étant coincé aux alentours de 20 % depuis quelques années. Nous sommes très loin de l’objectif de 16 % du Programme national de santé publique 2003-2012. Il n’y a pas de temps à perdre avant de lancer la prochaine offensive législative contre le tabac pour que le Québec réduise le taux de tabagisme de 4 points de pourcentage… en moins de deux ans! »
Les groupes réclament une série de mesures dont un moratoire sur les nouveaux produits du tabac, l’emballage neutre et l’interdiction de fumer dans les automobiles en présence d’enfants.
Selon Marc Drolet, directeur des Affaires publiques de la Société canadienne du cancer, division du Québec, « il est scandaleux de constater que le gouvernement permet toujours à l’industrie de développer de nouveaux produits du tabac, tout aussi mortels les uns que les autres, sans se soucier de leur impact sur la santé publique. Cette situation a permis la mise en marché dès 2004 de nouveaux petits cigares aromatisés aux saveurs de fruits et de chocolat, ce qui a provoqué la première hausse du tabagisme en dix ans chez les jeunes au Québec. Un gel du marché empêcherait l’industrie d’innover sur tous les fronts — nouvelles marques, nouveaux emballages, nouveaux produits — innovations destinées uniquement à mousser ses profits aux dépends de la santé des jeunes. »
Selon Dominique Massie, directrice générale de l’Association pulmonaire du Québec, « nous sommes heureux de constater que le Ministre a déjà indiqué sa volonté de rattraper la majorité des autres provinces, qui ont déjà adopté l’interdiction de fumer dans les automobiles en présence d’enfants sans polémique ni controverse. Les enfants québécois méritent autant d’être protégés contre la fumée secondaire que ceux d’ailleurs. »
Le communiqué complet, incluant l’analyse du rapport, un survol des problèmes et la liste des solutions réclamées par les groupes de santé, est disponible au : www.cqct.qc.ca
Renseignements:
Flory Doucas (CQCT): 514-598-5533 / 514-515-6780
François Damphousse (ADNF): 514-843-3280 / 514-237-7626
André Beaulieu (pour Marc Drolet, SCC): 514-393-3444
Mario Bujold (CQTS): 514-948-5317 no 222 / 514-830-8343
Dominique Massie (APQ): 514-287-7400 poste 224
« Le rapport démontre clairement que toutes les prédictions alarmistes annonçant des tensions sociales ou la catastrophe économique pour les bars et les dépanneurs, suite aux mesures introduites en 2005, ne se sont aucunement concrétisées. Au contraire, la population a de toute évidence reconnu la justesse des mesures législatives pour lutter contre le tabac, notamment les interdictions de fumer et les contrôles sur les pratiques de l’industrie » souligne Flory Doucas, porte-parole de la Coalition québécoise pour le contrôle du tabac. « En fait, ce rapport devrait atténuer toute hésitation de la part du gouvernement quant au prochain renforcement substantiel de la Loi.
« Il est cependant inquiétant de constater que le rapport minimise les problèmes entourant les nouvelles pratiques de marketing de l’industrie du tabac et que le Ministre ne précise pas d’échéancier pour l’introduction de mesures législatives correctives. »
« Bien que le taux de tabagisme au Québec soit passé de 30 % à 21 % au cours des 10 dernières années, il faut reconnaître que l’industrie du tabac réussit encore à séduire des milliers de jeunes chaque année » dit Mario Bujold, directeur général du Conseil québécois sur le tabac et la santé. « Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que la baisse du tabagisme ne semble plus progresser de manière significative, le taux de tabagisme étant coincé aux alentours de 20 % depuis quelques années. Nous sommes très loin de l’objectif de 16 % du Programme national de santé publique 2003-2012. Il n’y a pas de temps à perdre avant de lancer la prochaine offensive législative contre le tabac pour que le Québec réduise le taux de tabagisme de 4 points de pourcentage… en moins de deux ans! »
Les groupes réclament une série de mesures dont un moratoire sur les nouveaux produits du tabac, l’emballage neutre et l’interdiction de fumer dans les automobiles en présence d’enfants.
Selon Marc Drolet, directeur des Affaires publiques de la Société canadienne du cancer, division du Québec, « il est scandaleux de constater que le gouvernement permet toujours à l’industrie de développer de nouveaux produits du tabac, tout aussi mortels les uns que les autres, sans se soucier de leur impact sur la santé publique. Cette situation a permis la mise en marché dès 2004 de nouveaux petits cigares aromatisés aux saveurs de fruits et de chocolat, ce qui a provoqué la première hausse du tabagisme en dix ans chez les jeunes au Québec. Un gel du marché empêcherait l’industrie d’innover sur tous les fronts — nouvelles marques, nouveaux emballages, nouveaux produits — innovations destinées uniquement à mousser ses profits aux dépends de la santé des jeunes. »
Selon Dominique Massie, directrice générale de l’Association pulmonaire du Québec, « nous sommes heureux de constater que le Ministre a déjà indiqué sa volonté de rattraper la majorité des autres provinces, qui ont déjà adopté l’interdiction de fumer dans les automobiles en présence d’enfants sans polémique ni controverse. Les enfants québécois méritent autant d’être protégés contre la fumée secondaire que ceux d’ailleurs. »
Le communiqué complet, incluant l’analyse du rapport, un survol des problèmes et la liste des solutions réclamées par les groupes de santé, est disponible au : www.cqct.qc.ca
Renseignements:
Flory Doucas (CQCT): 514-598-5533 / 514-515-6780
François Damphousse (ADNF): 514-843-3280 / 514-237-7626
André Beaulieu (pour Marc Drolet, SCC): 514-393-3444
Mario Bujold (CQTS): 514-948-5317 no 222 / 514-830-8343
Dominique Massie (APQ): 514-287-7400 poste 224