Luc Picard met son art au service de la parole des jeunes

MONTRÉAL, le 21 sept. – Anabel B. Boivin et Gabrielle Lefebvre, deux adolescentes de Mont-Tremblant, ont vécu un grand moment hier alors qu’elles visionnaient pour la première fois le court-métrage qu’elles ont coécrit dans le cadre d’un concours de rédaction de scénario. Lauréates du concours lancé l’automne dernier par le Regroupement des maisons de jeunes du Québec (RMJQ), elles ont eu la chance de voir leur scénario réalisé par nul autre que Luc Picard, porte-parole du RMJQ depuis quatre ans.

« La déforme » raconte l’histoire de Francis, un adolescent ayant une vision critique et humoristique de la récente réforme du milieu scolaire. Les deux auteures, elles-mêmes issues de la première cohorte d’étudiants touchés par la réforme, avaient envie de partager leur vision des choses. « Comme nous étions parmi les premiers à tester les changements apportés au système scolaire, nous nous sentions parfois comme des cobayes. » mentionnent Anabel et Gabrielle, les deux jeunes scénaristes. C’est le point de départ qui les a inspirées lorsqu’elles ont décidé de participer au concours ayant pour thème l’école.

Le projet de court-métrage est né d’une idée conjointe du Regroupement des maisons de jeunes du Québec et de Luc Picard, qui désirait donner une touche plus personnelle à son implication de porte-parole en mettant son art au service de la parole des jeunes. « Je crois qu’on peut mesurer le succès d’une société à la place et à l’avenir qu’elle réserve à la jeunesse » dit-il d’ailleurs lorsqu’on lui demande pourquoi il appuie le RMJQ et ses maisons de jeunes membres.

La réalisation de ce court-métrage a été rendue possible grâce à la participation de plusieurs partenaires, dont L’inis, la Fondation Mathieu-Lafond, le Secrétariat à la jeunesse, la Fondation J. Armand Bombardier et la Fondation immobilière de Montréal pour les jeunes.

Rappelons que les maisons de jeunes sont des associations de jeunes et d’adultes qui se sont donné pour mission, sur une base volontaire, dans leur communauté, de tenir un lieu de rencontre animé où les jeunes de 12 à 18 ans, au contact d’adultes significatifs, pourront devenir des citoyens critiques, actifs et responsables. Le RMJQ compte plus de 175 maisons membres qui rayonnent à travers le Québec. Il travaille depuis 30 ans à faire connaître et reconnaître ce qui s’accomplit chaque jour dans ses maisons, qui permettent aux adolescents et adolescentes de se réunir, d’échanger et d’actualiser des projets qui leur tiennent à cœur.

Source :

Annick Desrosiers
Agente de promotion
Regroupement des maisons de jeunes du Québec
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