Le Mardi 7 septembre 2010
La FEUQ et l’AÉÉDTC demandent à la ministre Beauchamp de rappeler McGill à l’ordre!
publié par Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ)MONTRÉAL, le 7 sept. – Le jour de la comparution de Mme Heather Munroe-Blum, principale de l’Université McGill, lors des audiences de la Commission de la culture et de l’éducation, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et l’Association des étudiants et étudiantes des deuxième et troisième cycles de l’Université McGill (AÉÉDTC) lancent un message clair à la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Line Beauchamp, et aux membres de la commission. «McGill doit respecter les règles qui régissent l’enseignement universitaire au Québec. Il en va de l’accessibilité financière pour les étudiants, principe de base du système universitaire!», déclare Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ. «Ce n’est pas en bafouant les règles du système universitaire québécois que Mme Munroe-Blum améliorera la qualité de l’enseignement universitaire», rajoute Ryan Hughes, vice-président aux affaires externes de l’AÉÉDTC.
En allant de l’avant avec la privatisation de son programme de MBA, qui coutera pour cette année près de 32 500 dollars, l’Université McGill persiste et signe dans sa volonté de privatiser des programmes universitaires, et ce, malgré l’engagement de l’ancienne ministre de l’Éducation, Michelle Courchesne, de couper en subvention l’équivalent de cette hausse. «L’université s’enfonce dans son entêtement. Est-ce que la ministre va rembourser les étudiants québécois qui auront payé ces frais de scolarité trop élevés? Envisage-t-elle de nouvelles mesures dissuasives envers McGill? Comment les prêts et bourses vont-ils pouvoir aider les étudiants les plus pauvres qui désirent suivre le cours de MBA à McGill? La ministre Beauchamp devra répondre rapidement à ces questions», affirme Louis-Philippe Savoie.
Rappelons qu’une étude parue récemment démontre que l’augmentation drastique des frais de scolarité dans les facultés de médecine du reste du Canada a eu un effet désastreux sur la participation des étudiants provenant de milieux socio-économiques moins favorisés. «En privatisant le programme, la principale de McGill ferme la porte de l’université à des gens qui ont la capacité intellectuelle de faire des études universitaires et qui pourraient profiter des cours offerts dans notre institution. Est-ce cela, pour elle, l’idéal de l’enseignement universitaire?», se questionne, en terminant, Ryan Hughes
Finalement, comme à son habitude depuis le début des audiences, la FEUQ mettra en ligne des informations pertinentes sur la gestion de l’Université McGill que vous pourrez consulter au www.feuq.qc.ca
L’AÉÉDTC regroupe les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs de l’Université McGill depuis 1908, et actuellement regroupe 7 500 étudiants et chercheurs postdoctoraux.
Renseignements: Mathieu Le Blanc, attaché de presse FEUQ, bureau : (514) 396-3380, Cell.: (514) 609-3380