MONTRÉAL, le 27 juill. – Greenpeace voit d’un mauvais œil le développement possible d’hydroliennes dans les rivières et les fleuves du Québec. La réaction de l’organisation écologiste fait suite à l’annonce conjointe des gouvernements du Québec et du fédéral sur l’installation de deux prototypes d’hydroliennes dans le Fleuve Saint-Laurent.
«Ce n’est tout simplement pas l’option la plus judicieuse dans le contexte actuel de surplus énergétique électrique», déclare Éric Darier, directeur de Greenpeace au Québec. «Les gouvernements auraient dû miser sur des investissements pour augmenter l’efficacité énergétique. Nous sommes une société qui gaspille beaucoup d’énergie, et donc, les économies d’énergies devraient être la première filière à développer.»
Selon Greenpeace, la stratégie du gouvernement Charest en matière d’écoénergie pour rendre le Québec libre des énergies fossiles d’ici 2030 est en panne sèche.
«Bien que Greenpeace soit en faveur des énergies renouvelables, l’annonce d’aujourd’hui des gouvernements est de la poudre aux yeux pour détourner l’attention de l’opinion publique sur l’exploration et l’exploitation des énergies sales au Québec», constate Éric Darier.
Alors que le monde continue d’être témoin de l’une des pires marées noires de l’histoire, le gouvernement Charest ignore l’avertissement que constitue la catastrophe du Golfe du Mexique et carbure plus que jamais vers le développement des énergies sales, notamment en Gaspésie (pétrole), dans la Vallée du Saint-Laurent (gaz de schiste) et peut-être même en haute mer près des Iles-de-la-Madeleine (gisement pétrolier Old Harry).
Renseignements: Catherine Vézina, Communications/Relations publiques, Greenpeace, 514-212-5749; Éric Darier, Directeur au Québec, Greenpeace, 514-605-6497