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Communiqué

Le nombre de sans-logis a à peine diminué, une semaine jour pour jour après la grande journée des déménagements au Québec. C’est ce que constate le Front d’action populaire en réaménagement urbain, à partir de données recueillies auprès des Offices municipaux d’habitation et des organismes communautaires concernés. Le FRAPRU évalue qu’au moins 130 personnes et familles sont toujours potentiellement sans logis, soit un peu plus qu’à pareille date l’an passé.

En Abitibi où la rareté de logements locatifs peut être qualifiée de catastrophique, une cinquantaine de ménages demeureraient incapables de louer un logement dans les villes de Val d’Or et de Rouyn-Noranda. À Montréal, ce nombre est de 22 dont 7 familles comprenant un total de 18 enfants sont hébergées par la municipalité. À Québec, il pourrait s’élever à 26. À Sherbrooke, il est encore de 18, mais une partie devrait bientôt louer un logement grâce au supplément au loyer d’urgence qui leur a été octroyé. À Gatineau, 10 ménages sont reconnus comme sans logis par l’Office municipal d’habitation, mais les Œuvres Isidore-Ostiguy, un organisme communautaire aidant les personnes en difficulté, dénombre une trentaine d’autres ménages qu’il héberge lui-même ou qui sont hébergés par des parents ou des amis. Des ménages demeureraient aussi sans logis dans des villes comme Laval, Longueuil et Saguenay.

Le FRAPRU admet que le supplément au loyer d’urgence, cette aide financière permettant aux ménages sans logis de louer des logements qui seraient autrement trop chers pour leurs moyens, est inutilisable en Abitibi, parce qu’il ne reste tout simplement plus de logements à louer. Il déplore cependant qu’à peine 17 ménages aient été déclarés admissibles à une telle aide dans les autres municipalités, dont 8 à Sherbrooke, mais seulement 5 à Montréal et 2 à Québec où ils seraient pourtant très utiles.

L’organisme considère que la balle est dans le camp du ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard qui, pour une deuxième année consécutive, s’est terré dans le silence le plus complet durant la période du 1er juillet. C’est à lui qu’il revient d’assouplir les règles d’attribution de cette aide pour que davantage de ménages puissent en disposer et ainsi être davantage en mesure de se trouver un toit. Selon le coordonnateur du FRAPRU, François Saillant, « demeurer inactif, c’est condamner les ménages sans logis à le rester plus longtemps et possiblement à se retrouver avec des difficultés plus permanentes ».

En ajoutant les ménages qui sont finalement parvenus à se loger avec l’aide des Offices municipaux d’habitation et-ou des organismes communautaires, le FRAPRU arrive à un total de 220 ménages ce qui ont été sans logis ou qui l’auraient été sans l’aide de dernière minute qui leur a été apportée. L’organisme y voit un signe de l’extrême pénurie de logements locatifs qui continue de frapper l’Abitibi et la Capitale nationale, mais aussi de la rareté de logements réellement abordables dans d’autres régions comme Sherbrooke, Montréal et Gatineau. Il explique que le taux de logements inoccupés y est revenu à la normale ou presque, mais que le coût beaucoup plus élevé du logement représente un obstacle majeur pour les ménages à faible revenu.

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