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Communiqué

Selon des données compilées par le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) auprès des Offices municipaux d’habitation et des organismes communautaires, le Québec compterait autour de 140 ménages qui cherchaient à se loger pour le 1er juillet, mais qui sont demeurés sans logis.

La situation est particulièrement critique en Abitibi où le taux de logements inoccupés est le plus bas au Québec, selon la récente enquête sur le logement locatif de la SCHL. À Val d’Or où le taux est carrément de 0 %, 29 ménages demeurent sans logement. À Rouyn-Noranda, ce serait 25 ménages qui vivraient la même situation. Le taux général d’inoccupation y est de 0,6 %, mais il ne dépasse pas 0 % dans les grands logements de trois chambres à coucher et plus.

À Québec où le taux d’inoccupation est de 0,4 %, 25 ménages sont potentiellement toujours sans logis et seraient hébergés chez des parents et des amis.

Dans d’autres régions où le taux de logements inoccupés se rapproche de la normale de 3 % ou la dépasse légèrement, c’est le coût du logement qui cause problème. À Montréal, l’Office municipal dénombre 31 ménages sans logis, dont 8 ont été victimes de sinistres. À Sherbrooke, l’Association des locataires et l’Office municipal d’habitation aident toujours 14 ménages en recherche d’un logement. À Gatineau, les Oeuvres Isidore-Ostiguy viennent en aide à 10 ménages sans-logis dont 4 qu’ils hébergent et 6 qui sont sans toit. Selon l’organisme, 33 autres ménages seraient hébergés chez des parents et des amis, souvent depuis un bon moment, dont 9 qui sont à risque imminent de se retrouver à la rue.

Cela amène François Saillant, coordonnateur du FRAPRU, à préciser que les chiffres dévoilés ce matin n’incluent pas toutes les personnes et familles qui sont sans-abri de manière plus permanente et qui souffrent elles aussi du manque de logements à bas loyer : « Le 1er juillet, toute l’attention est portée sur les ménages qui viennent de quitter ou de perdre leur logement, mais il ne faut pas oublier les milliers de personnes, ainsi que les familles qui vivent une telle situation depuis plus longtemps et qui ont également droit au logement ».

Demain, le FRAPRU donnera une conférence de presse à Montréal au cours de laquelle il fera le bilan de la journée des déménagements et traitera de l’évolution actuelle de la situation du logement au Québec.

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