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Communiqué

MONTRÉAL, le 16 juin – L’Association québécoise de défense des droits des retraités (AQDR) exprime quelques bémols concernant le Plan d’action gouvernemental pour contrer la maltraitance envers les personnes aînées, rendu public par la ministre Marguerite Blais le 14 juin.

L’AQDR, par son président Louis Plamondon, s’interroge sur le bien-fondé d’accorder la somme de 900 000 $ pour créer une chaire de recherche en maltraitance à l’Université de Sherbrooke. Pour l’AQDR, cette somme aurait dû provenir de fonds spécifiques de recherche, ou d’entreprises privées, et non pas d’une partie des ressources du Plan d’action pour venir en aide aux victimes aînées. La connaissance du problème et les stratégies d’action sont suffisamment connues, comme le prouve la trousse SOS abus et les 1490 intervenant formés en 2010 pour passer à l’action,

L’AQDR se réjouit de la mise en place d’une ligne téléphonique d’aide, gérée par le CSSS Cavendish, sous réserve d’accords à intervenir avec les lignes d’écoute et d’aide dans les régions et au plan national pour éviter des duplications. En matière d’abus, la proximité des aidants est décisive dans la qualité de l’aide.

L’AQDR est d’accord avec la mise en place de coordonnateurs dans les régions. Pour l’AQDR, ces professionnels du domaine doivent cependant être rattachés aux Tables régionales de concertation des aînés, qui demeurent les garants de la cohésion dans les actions.

Enfin, l’AQDR se réjouit que la certification des résidences privées doive dorénavant inclure l’obligation de signaler les incidents et accidents et qu’un avis doive être donné au coroner concernant les décès dans des circonstances de négligence ou obscures.

L’AQDR déplore cependant qu’il n’y ait pas eu création du poste de Protecteur des aînés et des personnes handicapées vulnérables, rattaché à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse: c’est l’acteur manquant dans le réseau d’intervention contre les abus, selon les intervenants du milieu formés à l’occasion de la trousse SOS abus. Rappelons qu’elle contient 52 outils de prévention, dépistage, intervention et prévention, et que l’AQDR vient de former à son usage des intervenants dans les 17 régions du Québec depuis janvier 2010.

A tous égards, l’AQDR continue de privilégier le concept d’ « abus » pour désigner les comportements violents en relation de confiance à l’endroit des aînés, la « maltraitance » ne convenant qu’au contexte de négligence active ou passive. Le comité stratégique de la trousse SOS abus a statué sur cette question en 2008. L’heure des débats sémantiques sur le sort des victimes aînés n’a plus sa place selon l’AQDR : cinq personnes âgées décèdent chaque semaine de négligences diverses, y compris du suicide.

Renseignements: Louis Plamondon, président, cellulaire 514 713-7373; Claude Major, d.g., 514 935-1551

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