MONTRÉAL, le 27 mai – Seulement une semaine après le dévoilement d’une entente historique avec l’Association des produits forestiers du Canada visant une plus grande protection de la forêt boréale, Greenpeace publie aujourd’hui un rapport scientifique inédit qui identifie les dernières grandes forêts intactes du Québec et appelle le gouvernement à agir immédiatement pour sauver deux grandes zones d’une valeur écologique exceptionnelle.
«Alors que seulement 10 à 15 pour cent du territoire au sud de la limite nordique est encore intact, la science la plus récente appelle à une protection accrue de la forêt boréale», affirme Nicolas Mainville, responsable de la campagne Forêt chez Greenpeace et auteur du rapport.
Refuge Boréal : Rapport sur les dernières grandes forêts intactes du territoire forestier québécois est une réponse à la demande de la ministre des Ressources naturelles, madame Nathalie Normandeau qui, en commission parlementaire sur l’adoption du nouveau régime forestier le 2 décembre dernier, se questionnait sur l’emplacement des dernières forêts intactes et des moyens à prendre pour les protéger.
Ce rapport, révisé par d’éminents chercheurs du monde forestier québécois, fait la lumière sur l’immense empreinte écologique des dernières décennies d’exploitation forestière et sur les valeurs écologiques que l’on retrouve dans les derniers secteurs intacts.
À l’aide d’outils cartographiques uniques et d’une revue de la littérature scientifique la plus à jour, le rapport dévoile un indice de la valeur écologique des forêts intactes qui permet d’identifier les zones qui devraient attirer l’attention immédiate de Mme. Normandeau et de Mme. Beauchamp, ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.
Ce rapport identifie notamment la Vallée de la Broadback et le secteur des Montagnes Blanches comme étant deux forêts d’une rare valeur écologique et culturelle qui sont prioritaires à protéger.
«Près de 50 pour cent du territoire forestier a été coupé en 40 ans alors que seulement 5,1 pour cent est actuellement protégé», ajoute Nicolas Mainville. «Greenpeace a fait ses devoirs pour identifier ce qui reste de plus important à protéger. La balle est maintenant dans le camp du gouvernement Charest.»
Rappelons que 21 compagnies forestières et 9 groupes environnementaux ont signé le 18 mai dernier une entente historique visant la protection de la forêt boréale et ont appelé les gouvernements à agir dans ce sens.
Pour consulter le rapport Refuge Boréal visitez le : www.greenpeace.ca/refugeboreal
Pour consulter les faits saillants du rapport, visitez le : www.greenpeace.ca/fr/campagnes/foret-boreale/Ressources1/
Pour plus d’information à propos de l’Entente sur la forêt boréale, visitez le : www.greenpeace.ca/foretsboreales
Renseignements: Catherine Vézina, Relations de presse, Greenpeace, (514) 212-5749