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Communiqué

Une nouvelle étude de Jeunesse, J’écoute sur la santé mentale indiqueque les jeunes sont sensibilisés aux questions de santé mentale, mais que les préjugés sociaux dominent toujours

Le rapport de recherche sur les connaissances et attitudes entourant la santé mentale de Jeunesse, J’écoute révèle que fournir aux jeunes des faits et de l’information en matière de santé mentale ne suffit pas pour éliminer les craintes et les stigmates sociaux; tandis que 75 % des jeunes ont de bonnes connaissances générales en santé mentale, seulement 50 % des jeunes envisageraient de demander de l’aide s’ils devaient gérer des émotions intenses.

Je suis déprimée et j’avais décidé d’en parler à ma mère, mais elle a piqué une crise et a commencé à crier que j’étais folle, que je devais aller dans un hôpital psychiatrique et qu’elle demanderait aux services à l’enfance de m’amener. J’ai paniqué et je lui ai dit que j’avais exagéré. Elle m’a crue et on en a plus jamais parlé. Mais la situation a pas changé. Je suis encore déprimée. J’ai peur d’en parler à ma thérapeute parce que je veux pas que ma mère l’apprenne. Quand je lui ai dit mes vrais sentiments, mon monde s’est écroulé… Que devrais-je faire? (xx)

L’étude de Jeunesse, J’écoute, qui sera disponible le 13 avril, démontre que la peur du rejet par les amis et la famille et les craintes relatives à la confidentialité ont un effet sur la volonté des jeunes à demander de l’aide. Jeunesse, J’écoute, grâce à sa promesse d’anonymat et de confidentialité, demeure parmi le top 3 des ressources envisagées si les jeunes se décidaient à demander secours.

«Bien que j’approuve et que j’encourage le récent dialogue avec le public sur la santé mentale, il est maintenant clair que les connaissances générales à ce sujet sont insuffisantes. La peur des maladies mentales ont eu un effet destructeur profond sur la vie des jeunes. Tandis que les stigmates sociaux continuent, les jeunes ne profitent pas des traitements faciles et efficaces qui sont disponibles», dit Lila Knighton, directrice de la gestion des connaissances, au service de consultation de Jeunesse, J’écoute.

Mme Knighton poursuit : «Un jeune sur quatre qui a communiqué avec Jeunesse, J’écoute en 2009 avait des préoccupations liées à sa santé mentale. Il est crucial que nous puissions les aider. Grâce à la disponibilité d’une aide professionnelle jour et nuit et à la promesse d’anonymat et de confidentialité, Jeunesse, J’écoute est l’un des rares services auxquels les jeunes font confiance. À titre d’organisme caritatif et en raison de la demande soutenue de nos services, nous devons recueillir des fonds afin que tous les enfants dans l’ensemble des collectivités canadiennes qui ont le courage de demander de l’aide obtiennent l’appui qu’ils méritent.»

Afin de contribuer au dialogue national sur la santé mentale, Jeunesse, J’écoute invite le public, à compter du mardi 13 avril, de répondre à certaines questions du sondage et à fournir leurs commentaires au moyen de la page Facebook de l’organisme. Les commentaires et réponses seront communiqués par Nadia Gauvin, intervenante à Jeunesse J’écoute, à la fin de chaque semaine.

Depuis plus de 20 ans, Jeunesse, J’écoute est un chef de file à l’égard des sujets qui préoccupent les jeunes. Le dimanche 2 mai, la Marche pour Jeunesse, J’écoute aidera à recueillir des fonds pour répondre à la demande permanente des services téléphonique et Internet. Pour marcher, faire une promesse de don, récolter des fonds ou devenir bénévole, visitez http://org.jeunessejecoute.ca//fr/media-centre/critical-issue-reports.

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