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Communiqué

MONTRÉAL, le 12 janvier- Plus un jeune tarde à boire et à prendre sa première cuite et plus il est initié à la consommation dans un cadre approprié sous surveillance parentale, mieux il s’en portera : telle est la conclusion à laquelle en arrive la plus récente monographie de la série «Alcool et santé» d’Éduc’alcool. Cette monographie, consacrée aux effets de la consommation précoce d’alcool, fait la lumière sur les effets néfastes de celle-ci et explique les raisons fondamentales qui justifient l’interdiction aux jeunes du libre accès à l’alcool.

«En publiant cette monographie, Éduc’alcool veut aider à retarder le plus longtemps possible l’âge de la première consommation. Plus les adolescents commencent à boire jeunes et sans surveillance, plus ils consomment fréquemment et avec excès. Par ailleurs, dans certaines sociétés, les jeunes s’habituent à consommer dans un cadre rigoureux et sous surveillance parentale. Ce type d’initiation produit des effets bénéfiques et réduit le nombre d’intoxications», explique Hubert Sacy, directeur général d’Éduc’alcool.

Dans sa nouvelle publication, Éduc’alcool vulgarise le phénomène de l’adolescence et du développement du cerveau durant cette période, pour ensuite démontrer que les adolescents sont doublement à risque d’abuser de l’alcool. D’abord parce que leur habileté à réfléchir adéquatement est en développement ; ensuite parce qu’ils apprécient particulièrement les sensations fortes.

Les problèmes liés à la consommation précoce

C’est sur les conséquences de la consommation précoce d’alcool qu’insiste surtout Éduc’alcool. En résumé, l’organisme démontre notamment que :

– La très grande plasticité du cerveau des adolescents – et le fait que
celui-ci subisse de nombreuses transformations durant la puberté –
augmente le risque que les jeunes l’endommagent, et ce, davantage que
ne le feraient les adultes, pour la même quantité d’alcool consommée.

– Les difficultés inhérentes à l’autorégulation des émotions, aux
comportements délinquants, de même qu’à la dépendance à l’alcool au
début de la vingtaine sont souvent associées à une consommation précoce
d’alcool, à 13 ans et moins.

– Les jeunes qui consomment de l’alcool avant l’âge de 21 ans
augmenteraient de 70 % le risque d’être éventuellement aux prises avec
un problème de consommation de drogues.

– L’adolescence étant associée à des changements hormonaux prononcés,
consommer de l’alcool durant cette période risque d’entraver
l’équilibre hormonal que requiert le développement des organes, des
muscles, des os, ainsi que du système de reproduction.

– Plusieurs problèmes de santé causés par l’alcool résultent ainsi d’une
surconsommation prolongée : lorsqu’un adolescent s’intoxique, ne
serait-ce qu’une seule fois, il court le risque de souffrir d’un grave
dysfonctionnement physique. Les adolescents qui consomment fréquemment
et de façon abusive présentent des effets secondaires tels un
changement d’appétit, une perte de poids, de l’eczéma, des maux de tête
et des troubles du sommeil.

– Malgré la règle du zéro alcool pour les nouveaux conducteurs, le
mélange alcool et volant est toujours catastrophique chez les jeunes,
qui sont malheureusement encore trop nombreux à être impliqués dans des
accidents graves où l’alcool est en jeu.

– Comme la consommation abusive favorise la prise de risques, les
adolescents sont disproportionnellement plus nombreux à faire état
d’incidents et d’accidents causés par la surconsommation. Les
chercheurs constatent en effet que l’alcool contribue probablement à un
manque de jugement en matière de comportement sexuel et faciliterait
l’expression de la violence chez ceux qui y sont prédisposés.

Les recommandations d’Éduc’alcool

Ainsi, afin d’éviter des problèmes de santé et des problèmes sociaux, Éduc’alcool recommande aux jeunes :

– de retarder le plus possible l’âge de leur première consommation
d’alcool ;
– quelles que soient les circonstances, de ne jamais consommer de façon
abusive ;
– d’éviter toute prise de risque additionnel sous l’effet de l’alcool ;
– d’avoir en mémoire que l’alcool altère les perceptions ;
– de ne jamais conduire avec les facultés affaiblies ;
– de ne pas hésiter à demander de l’aide s’ils éprouvent des difficultés.

Éduc’alcool recommande par ailleurs aux parents :

– de garder la communication ouverte et fluide avec leurs adolescents ;
– d’être à leur écoute et de discuter de l’alcool avec eux ;
– de retarder le plus possible l’âge de leur premier verre ;
– de faire en sorte que la première consommation se fasse sous
surveillance parentale, idéalement dans le cadre d’un repas en famille
où l’alcool ajoute au plaisir d’être ensemble ;
– de surveiller si les jeunes boivent, comment ils le font et de prendre
des mesures pour mieux les surveiller s’ils ont des comportements à
risque ;
– de ne pas hésiter à demander de l’aide si l’adolescent éprouve des
difficultés, si le dialogue avec lui est rompu ou si l’on perd le
contrôle de la situation.

Disponibilité de la publication

La publication «Les effets de la consommation précoce d’alcool» peut être téléchargée à partir du site Internet d’Éduc’alcool (www.educalcool.qc.ca). On peut aussi la recevoir sans frais en communiquant avec Éduc’alcool au 1-888-ALCOOL1. Elle est également disponible dans les hôpitaux, les CLSC et les succursales de la Société des alcools du Québec.
Renseignements: Marianne Boulet, HKDP Communications et affaires publiques, (514) 395-0375, poste 234, Cellulaire: (514) 219-2764, [email protected]; Sarah-Émilie Bouchard, HKDP Communications et affaires publiques, (514) 395-0375, poste 229, Cellulaire: (514) 250-7595, [email protected]; Source: Hubert Sacy, directeur général, Éduc’alcool

À propos de l'organisme

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