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Communiqué

MONTRÉAL, le 20 oct. / – Le nombre de cas d’arthrite au Canada est déjà alarmant et augmente à une vitesse sans précédent. C’est pourquoi la collectivité arthritique insiste auprès des Canadiens pour qu’ils refusent le pronostic «incurable» quand il s’agit d’arthrite.

Ces dernières décennies ont été marquées par la découverte de médicaments plus efficaces. L’avenir est prometteur, mais des millions de personnes luttent encore tous les jours contre plus d’une centaine de formes d’arthrite. Affectant un adulte sur six, l’arthrite est l’une des trois principales maladies chroniques au Canada.

En vue de trouver un jour un remède définitif, les chercheurs canadiens mènent des travaux novateurs sur l’arthrite. En voici quelques-uns parmi les plus récents :

– L’an dernier, les chercheurs ont découvert qu’un deuxième gène, le
IL23R, est lié à la réponse de l’organisme à l’inflammation. Cette
découverte constitue une avancée importante et pourrait mener vers le
développement de nouveaux médicaments pour le traitement de
l’inflammation chronique liée à la spondylarthrite ankylosante.
– Les chercheurs travaillent en ce moment à vérifier l’existence d’un
lien entre la détérioration des os après une blessure de
l’articulation et l’apparition de l’arthrose. Si ce lien est
formellement établi, on pourrait avoir recours à des médicaments pour
minimiser la perte osseuse et retarder voire prévenir l’apparition de
l’arthrose.
– Une équipe de recherche examine actuellement si la génétique et le
mode de vie (alimentation, activité physique, exposition au soleil,
tabagisme, contexte social, etc.) ont une incidence sur l’évolution
de l’arthrite juvénile. Les résultats pourraient mener à des
médicaments plus efficaces et, dans certains cas, prévenir un retour
de l’arthrite à l’âge adulte.

«Ce que nos chercheurs ont réussi à accomplir est vraiment extraordinaire. Lorsque les Canadiens réaliseront que l’arthrite qui affecte 16 % de la population – plus d’adultes que le diabète, le cancer, les maladies cardiaques, l’asthme ou les traumatismes de la moelle épinière – reçoit un financement nettement inférieur, toutes proportions gardées, à celui dont bénéficient plusieurs autres maladies chroniques, ils comprendront qu’il faut faire beaucoup plus», affirme Steven McNair, président et chef de la direction de la Société de l’arthrite.

Les Instituts de recherche en santé du Canada ont consacré 19 millions $ à la recherche sur l’arthrite en 2005-2006, ce qui représente seulement 4,30 $ par personne arthritique. En comparaison, la recherche sur le diabète a reçu trois fois plus (environ 12,83 $) par personne diabétique, celle sur le cancer 32 fois plus (environ 138,60 $) par personne atteinte de cancer et le VIH/sida 139 fois plus (environ 598,40 $) par personne séropositive.

Pour engager une conversation nationale sur l’arthrite et atteindre l’objectif réalisable de trouver comment la guérir, pour peu que les chercheurs reçoivent les ressources nécessaires pour accélérer la recherche novatrice, la collectivité arthritique canadienne lance la campagne «Guérir l’arthrite (la solution vous revient)».

«Pourquoi une campagne de sensibilisation à l’arthrite? Parce qu’il s’agit de la maladie chronique la plus méconnue actuellement au Canada», indique Cheryl Koehn, atteinte de polyarthrite rhumatoïde et présidente du comité ACE (Arthritis Consumer Experts). Elle ajoute : «Il y a 4,5 millions de personnes comme moi au Canada. Parce que nous souffrons d’arthrite, nous vivons quotidiennement la douleur, l’invalidité, la peur et l’isolement social. Nous monopolisons les lits et les salles d’urgence des hôpitaux partout au pays. Ce que tous les Canadiens doivent réaliser, c’est que l’arthrite affecte des personnes de tous âges, qu’elle peut être réellement dévastatrice, invalidante et même fatale.»

L’arthrite est perçue par plusieurs comme «une maladie de vieux». Pourtant, 60 % des Canadiens atteints d’arthrite ont moins de 65 ans. Fait encore plus surprenant pour d’autres, un enfant sur 1 000 au Canada souffre d’arthrite. L’impact sur nos collectivités est dramatique. Les coûts liés à l’arthrite, en ce qui a trait aux dépenses de santé et de jours non travaillés, représentent annuellement plus de 4,4 milliards $.

L’un des messages clés de la campagne «Guérir l’arthrite (la solution vous revient)» est que les efforts soutenus de la recherche peuvent aider les Canadiens à gérer leur maladie et réduire le fardeau social que représentent les coûts liés à l’arthrite.

«Lorsqu’ils bénéficieront de ressources adéquates, chercheurs et scientifiques seront plus aptes à élaborer des médicaments plus efficaces et à élucider les causes sous-jacentes de l’arthrite, étapes essentielles à la découverte d’un moyen pour guérir l’arthrite», déclare le Dr John Matyas, président du comité consultatif scientifique de la Société de l’arthrite.

À propos du programme «Guérir l’arthrite (la solution vous revient)»

L’arthrite affecte près de 4,5 millions d’adultes au Canada. Afin de répondre au besoin critique de sensibilisation à l’arthrite, la collectivité arthritique, sous l’égide du comité ACE et de la Société de l’arthrite, a lancé le programme «Guérir l’arthrite (la solution vous revient)». Au cours de 2009 et 2010, les membres de la collectivité arthritique distribueront de l’information sur l’arthrite et sensibiliseront le public à la gravité de cette maladie. Ce programme, qui s’échelonne sur 12 mois, offrira des ressources, du dépistage, du soutien et de l’information à tous les Canadiens. Pour en savoir plus sur l’arthrite et ce programme national, consultez le www.Guerirlarthrite.org.

Renseignements: Geneviève Déry, (514) 395-0375 poste 232, [email protected]

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