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Communiqué

S’adressant aux médias et à divers invités réunis au Centre africain de développement et d’entraide, Richard Bergeron, chef de Projet Montréal et candidat à la mairie de Montréal, a annoncé le 15 octobre dernier plusieurs engagements concrets visant l’inclusion économique et politique des nouvelles communautés. « Il s’agit bien sûr d’attribuer les ressources nécessaires aux organismes d’entraide, mais surtout d’établir des structures favorisant la réelle inclusion des nouvelles communautés », a déclaré M. Bergeron.

Pour le chef de Projet Montréal, une telle inclusion passera notamment par un système d’attribution des contrats plus accessible et transparent, ainsi que par une meilleure représentation des minorités parmi les élus municipaux et employés de la Ville.

Gérer les fonds publics de façon à favoriser l’inclusion économique des résidents

En compagnie de M. Muji Wa Mbuji Kabeya, candidat à la mairie du Sud-Ouest et fondateur du Centre africain de développement et d’entraide, et de plusieurs autres candidats de toutes origines de Projet Montréal, M. Bergeron a annoncé que sous sa direction, la Ville et ses arrondissements scinderont les contrats publics en fragments plus facilement gérables par des entreprises de petite ou de moyenne taille.

« La fragmentation des contrats rendra les petits entrepreneurs aptes à répondre aux appels d’offres et rétablira ainsi une saine concurrence parmi les soumissionnaires, a-t-il souligné. En plus de contrer la collusion et de prévenir la surfacturation, cette approche pourra inciter un nombre toujours croissant de résidents à fonder leurs propres PME et à soumissionner pour des contrats à l’échelle de la Ville ou d’un arrondissement. »

Ce système d’appels d’offres fera par ailleurs l’objet d’une plateforme en ligne, de façon à en augmenter la transparence et l’accessibilité.

Un système à deux enveloppes pour favoriser les soumissionnaires qui emploient des membres de minorités ethnoculturelles

M. Bergeron compte utiliser le système d’octroi des contrats à deux enveloppes. Selon ce système, expérimenté avec succès à Lévis, le soumissionnaire utilise la première enveloppe pour indiquer comment il répond aux critères de la Ville ou de l’arrondissement. Ces critères se conjuguent ensuite au prix demandé – indiqué dans la seconde enveloppe – pour déterminer quel soumissionnaire remportera le contrat. « Ainsi, a précisé M. Bergeron, le prix n’est plus automatiquement le seul facteur de décision. Sous une administration Projet Montréal, les critères de sélection comprendront non seulement la qualité des travaux réalisés dans le passé, les garanties offertes et la performance environnementale, mais aussi des considérations à portée sociale, dont l’inclusion des minorités ethnoculturelles. »

« S’il faut choisir entre une grosse entreprise établie à l’extérieur de Montréal et employant des banlieusards, et plusieurs petites entreprises qui créent des postes pour les résidents du quartier, le choix me semble évident », a conclu M. Bergeron.

Faire de la Ville un employeur exemplaire

M. Bergeron a aussi rappelé la politique d’embauche inclusive de Projet Montréal. En plus de viser la parité des sexes pour tous les postes de la Ville, cette politique a aussi comme but d’atteindre une représentativité ethnoculturelle conforme au poids de chaque communauté au sein de la population montréalaise, avec action positive à 60 % en faveur des communautés sous-représentées.

« Nous allons plus loin encore en nous engageant à adopter des programmes de formation continue et à revoir les critères de promotion à l’intérieur de l’administration municipale afin de favoriser la progression des personnes issues de groupes sous-représentés aux postes de direction », a complété le chef de Projet Montréal.

Une plus grande représentativité culturelle à l’Hôtel de Ville

M. Bergeron a également soutenu que l’inclusion politique doit passer par une plus grande représentativité des élus. « Je me réjouis de la diversité culturelle des candidats aux élections du 1er novembre , a-t-il déclaré. C’est une excellente nouvelle pour Montréal, dont 31 % des citoyens sont nés dans un autre pays. »

« Près d’un tiers des candidats de Projet Montréal sont issus des communautés culturelles, dont trois candidats aux mairies d’arrondissement », a par ailleurs fait remarquer Mme Magda Popeanu, présidente du parti et candidate dans Côte-des-Neiges – Notre-Dame-de-Grâce.

« C’est par la diversité des élus d’une ville que commence la réelle inclusion des minorités, a conclu M. Bergeron. De tels élus sauront être sensibles aux besoins de la population qu’ils représentent, et c’est là qu’on verra réellement s’opérer un changement positif. »

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