Le Vendredi 11 septembre 2009
Plan d’action «L’école, j’y tiens!» – Une quatorzième voie de réussite : les initiatives communautaires de lutte au décrochage
publié par Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage
MONTREAL, le 10 sept. /- Le Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage (ROCQLD) ne peut que saluer la volonté de favoriser la réussite des jeunes dont témoigne le plan d’action dévoilé hier par la ministre de l’Education, Michelle Courchesne.
Le ROCQLD est cependant à la fois étonné et déçu d’y trouver si peu de traces d’une réelle volonté du Ministère de s’associer l’expertise particulière des organismes communautaires de lutte au décrochage (OCLD).
Si le plan d’action contient quelques allusions à une éventuelle collaboration du milieu communautaire, aucune mention n’y est faite expressément des organismes communautaires qui se consacrent spécifiquement au soutien à la réussite éducative.
Aucune des actions ne les désigne non plus comme des partenaires ciblés en vertu de leur expertise propre. «C’est d’autant plus regrettable que les gens du MELS nous connaissent et reconnaissent implicitement le travail des OCLD en les soutenant financièrement», précise madame Bineta Ba, directrice du ROCQLD.
Le plan présenté par la ministre insiste pourtant sur le rôle des parents et de la communauté dans la valorisation de l’éducation et l’accompagnement des jeunes. De plus, l’ensemble des actions proposées s’appuie sur des principes qui fondent également les interventions développées par les OCLD depuis plus de 25 ans.
En effet, les activités de prévention du décrochage et de soutien au raccrochage mises de l’avant par les OCLD se caractérisent précisément par leur souplesse et leur adaptation à chaque milieu et à chaque jeune.
En fait, les travailleurs des OCLD rejoignent déjà les jeunes que l’école n’arrive pas à garder en classe. Solidement implantés dans leurs milieux, ils connaissent bien les conditions de vie des jeunes, leurs familles, leurs besoins, les sources de leurs difficultés aussi bien que leurs forces cachées.
Pourquoi ne pas les intégrer à la démarche et profiter de leur connaissance des milieux et des liens de confiance qu’ils y ont bâtis?
«Le ROCQLD est tout à fait conscient du défi de taille que représente un plan d’action mobilisant l’ensemble des acteurs soucieux de favoriser la réussite éducative des jeunes québécois. Nous comptons bien toutefois qu’au moment de le déployer, des ajustements seront faits qui permettront aux OCLD d’y contribuer à leur pleine mesure», a indiqué madame Ba.
Le Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage représente 39 organismes, répartis dans 11 régions du Québec, qui rejoignent près de 6000 jeunes et leurs parents chaque année. Il a pour mission de favoriser la concertation et les échanges entre les organismes qui travaillent à la problématique du décrochage scolaire, d’assurer leur représentation en tant qu’interlocuteur privilégié auprès des diverses instances publiques et communautaires, et de les soutenir dans la consolidation et le développement de leurs activités.
Renseignements: Michel Plamondon, responsable des communications, (514)
387-0716, 1-866-387-0716, [email protected]; www.rocqld.org
Le ROCQLD est cependant à la fois étonné et déçu d’y trouver si peu de traces d’une réelle volonté du Ministère de s’associer l’expertise particulière des organismes communautaires de lutte au décrochage (OCLD).
Si le plan d’action contient quelques allusions à une éventuelle collaboration du milieu communautaire, aucune mention n’y est faite expressément des organismes communautaires qui se consacrent spécifiquement au soutien à la réussite éducative.
Aucune des actions ne les désigne non plus comme des partenaires ciblés en vertu de leur expertise propre. «C’est d’autant plus regrettable que les gens du MELS nous connaissent et reconnaissent implicitement le travail des OCLD en les soutenant financièrement», précise madame Bineta Ba, directrice du ROCQLD.
Le plan présenté par la ministre insiste pourtant sur le rôle des parents et de la communauté dans la valorisation de l’éducation et l’accompagnement des jeunes. De plus, l’ensemble des actions proposées s’appuie sur des principes qui fondent également les interventions développées par les OCLD depuis plus de 25 ans.
En effet, les activités de prévention du décrochage et de soutien au raccrochage mises de l’avant par les OCLD se caractérisent précisément par leur souplesse et leur adaptation à chaque milieu et à chaque jeune.
En fait, les travailleurs des OCLD rejoignent déjà les jeunes que l’école n’arrive pas à garder en classe. Solidement implantés dans leurs milieux, ils connaissent bien les conditions de vie des jeunes, leurs familles, leurs besoins, les sources de leurs difficultés aussi bien que leurs forces cachées.
Pourquoi ne pas les intégrer à la démarche et profiter de leur connaissance des milieux et des liens de confiance qu’ils y ont bâtis?
«Le ROCQLD est tout à fait conscient du défi de taille que représente un plan d’action mobilisant l’ensemble des acteurs soucieux de favoriser la réussite éducative des jeunes québécois. Nous comptons bien toutefois qu’au moment de le déployer, des ajustements seront faits qui permettront aux OCLD d’y contribuer à leur pleine mesure», a indiqué madame Ba.
Le Regroupement des organismes communautaires québécois de lutte au décrochage représente 39 organismes, répartis dans 11 régions du Québec, qui rejoignent près de 6000 jeunes et leurs parents chaque année. Il a pour mission de favoriser la concertation et les échanges entre les organismes qui travaillent à la problématique du décrochage scolaire, d’assurer leur représentation en tant qu’interlocuteur privilégié auprès des diverses instances publiques et communautaires, et de les soutenir dans la consolidation et le développement de leurs activités.
Renseignements: Michel Plamondon, responsable des communications, (514)
387-0716, 1-866-387-0716, [email protected]; www.rocqld.org