Le Jeudi 27 octobre 2022
Comment choisir la bonne chaussure pour votre enfant
publié par Clinique de podiatrie sportive MonklandLe bilan préventif en podiatrie pédiatrique
Après avoir passé la saison des vacances en gougounes ou pieds nus dans le sable, le gazon et sur l’asphalte, un petit bilan préventif est recommandé pour le retour à l’école. D’autant plus que, comme vous le savez, vos enfants grandissent vite et il n’est pas rare que
leurs chaussures ne soient plus de la bonne taille après une seule saison d’usure.
Avant de les retourner sur les bancs d’école et dans les cours d’éducation physique, il estimportant de passer en revue ces quelques points :
· Est-ce qu’un accident au niveau des pieds ou des chevilles s’est produit cet été?
· Est-ce que mon enfant a eu une poussée de croissance rapide?
· Est-ce qu’il va entamer de nouvelles activités sportives sous peu?
Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », la suite de cet article pourrait bien vous intéresser.
Comment choisir la bonne chaussure pour votre enfant
Le casse-tête du magasinage… surtout en sachant que la pointure d’une marque n’équivaut pas nécessairement à la même d’une autre marque. Ou encore que des souliers d’éducation physique ne se magasinent pas de la même manière qu’une chaussure de tous les jours.
D’ailleurs, selon un sondage mené auprès de podiatres européens, plus de 70% des enfants ne porteraient pas la bonne taille de chaussure. Deux des raisons qui expliquent ce résultat
plutôt désastreux sont l’achat d’une taille similaire à l’ancienne provenant d’un autre détaillant ou tout simplement les informations contradictoires reçues.
En effet, lorsque vient le moment de choisir une chaussure, on doit laisser un vide d’environ 1 centimètre au bout des orteils pour permettre à l’enfant de grandir et se mouvoir convenablement. Il sera temps de changer de souliers quand cet espace vide descendra en bas du demi centimètre, puisque le pied ne pourra plus s’étendre aisément pendant la marche ou la course.
Si vous devez magasiner sans votre enfant, sachez comment mesurer son pied :
Installez-le debout sur une feuille, tracez une ligne devant l’orteil le plus long, puis derrière le talon, le tout avec le crayon perpendiculaire à la feuille. Pour déterminer la largeur, faites un
trait sur le côté du pied où se trouve la bosse à la base du petit orteil. Puis, faites de même avec la bosse du gros orteil. Reliez ensemble la largeur et la longueur (pas en rectangle,
mais bien en croix). Recommencez avec le second pied puisqu’il sera de taille légèrement différente.
Prévenir les blessures aux pieds chez l’enfant
Vos enfants débordent d’énergie et ne prennent pas d’instinct le temps de s’étirer ou de mettre en oeuvre de bonnes pratiques d’échauffement chaque fois qu’ils font une activité. Ils
portent parfois de lourds sacs à dos et doivent demeurer assis plusieurs heures en classe. Ces facteurs ne favorisent pas la souplesse de leur chaîne musculaire postérieure.
Il pourrait alors s’avérer utile et avisé de concevoir un protocole comprenant des exercices de flexibilité. Consulter votre podiatre va vous aider à mettre en lien les demandes de ses activités physiques et de loisir avec la biomécanique qui lui est propre, ainsi qu’à choisir des chaussures adaptées.
Ces interventions sont d’autant plus prudentes lorsqu’on parle d’enfants en pleine croissance. De plus, il est important d’encourager vos jeunes à diversifier leurs pratiques
sportives, car les résultats qui en découlent ne peuvent qu’être positifs sur leur développement cognitif, leur coordination, leur force, etc. Bref, pour éviter des blessures et grandir en santé.
Peut-être que votre famille participera aux activités de l’événement Marathon Beneva de Montréal qui se tiendront à la fin du mois de septembre. Ou encore, que vous tentez de vous motiver à commencer le magasinage des bottes d’hiver. Toutes deux de bonnes raisons de songer à effectuer un bilan de santé en podiatrie!
Calqué sur l’adage « La modération a bien meilleur goût », votre podiatre de la clinique de podiatrie sportive Monkland ne vous répétera jamais assez que « La prévention a bien meilleur coût. »