On observe au cours des 20 dernières années un déclin important de la pratique d’activités de plein air. La tendance est continue et le déclin varie de 18% à 25% selon les pays.
En contrepartie, le temps passé aux activités sédentaires a augmenté sur la période. Les jeunes sont particulièrement à risque puisque les mauvaises habitudes développées dans l’enfance sont difficiles à défaire à l’âge adulte.
On note depuis les années 1980 une croissance de la «vidéophilie», ce mode de vie qui consiste à des activités sédentaires impliquant des médias électroniques: jeux vidéo, Internet, télévision…
Les effets mesurés par l’analyse de la «vidéophilie» chez les jeunes sont: obésité, désordres de l’attention, manque de sociabilité, faible performance académique.
De plus, il est démontré que les enfants qui consacrent peu de temps en Nature n’auront qu’une faible conscience environnementale à l’âge adulte. Ainsi pour développer une conscience environnementale, il ne suffit pas de surfer sur le monde virtuel de l’Internet. Il faut aller à la rencontre de la Nature pour apprendre à la connaître, à l’aimer.
Il ressort de toutes ces données que les médias électroniques sont des outils fort utiles mais qu’ils ne remplacent pas l’expérience concrète de la réalité dans toute sa complexité.
Le plus grand risque pour l’environnement n’est peut-être pas la pollution, sinon l’absence d’une saine et respectueuse relation à la Nature.
-Écrit par Denis Bricnet volontaire à Nouvelle Acropole