croyance», produit d’une pensée déconnectée de la réalité, qui s’illusionne elle-même et que l’on qualifie généralement de «pensée magique».
Acceptons cette définition du mythe, mais acceptons-là uniquement pour notre siècle. Car la généralisation de cette définition nous conduirait, inévitablement et malheureusement, à considérer que toute l’histoire humaine, incluant toutes ses civilisations, sauf la notre, se réduirait aux expressions multiples et navrantes d’une vaste «fausse croyance».
Toutes les grandes civilisations de l’histoire de l’humanité qui possédaient une mythologie impliquée dans le développement de leurs cultures ne sont pas les résultats navrants de «fausses croyances». On ne peut développer des civilisations sur des «fausses croyances».
Si pour notre temps le mythe est synonyme de «fausse croyance», il ne l’est pas nécessairement ni pour les autres temps ni pour les autres civilisations et cultures. Croire le contraire c’est s’auto sanctionner en se coupant du patrimoine culturel et spirituel de l’humanité et de son histoire…, notre histoire.
– Écrit par Charles Goyette volontaire à Nouvelle Acropole
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