Tel un mythe, cette histoire « biblique » a quelque chose d’intemporel, qui dépasse le cadre de l’Ancien Testament, et devrait nous aider, face à la montée des impulsions meurtrières et violentes de notre époque, à comprendre les causes profondes de notre actualité. (…)
(…) La violence fait partie de la structure de l’être humain et la vaincre conduit à la victoire sur soi-même. C’est justement le paradigme qui s’inscrit dans la personne de Caïn, après son meurtre, dont peut-être il n’avait pas conscience, puisqu’avant celui-ci, la mort n’existait pas. Ainsi sont nées la prise de conscience de l’absence et de l’altérité.
Extrait de la revue Acropolis de Février N°304.
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