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Chronique

La Presse publiait dernièrement un article selon lequel 1 Canadien sur 10 serait victime d’un épisode dépressif majeur au cours de sa vie, alors qu’un quotidien anglophone faisait état de l’augmentation des cas de dépression dans les universités canadiennes.

L’Organisation Mondiale de la Santé, quant à elle prévoit que la dépression sera la deuxième plus importante cause de maladie en 2030.

Or, un nombre de plus en plus élevé de recherches établissent un lien entre dépression et matérialisme. Un fort attachement aux biens matériels à l’exclusion des valeurs intellectuelles ou spirituelles jouerait un rôle important dans l’augmentation des états dépressifs révèlent les chercheurs.

John Abela, professeur associé de psychologie à l’Université McGill et son équipe d’étudiants chercheurs ont mené une étude auprès d’approximativement 1,000 adolescents à Montréal et à Shanghai. Ils ont découvert que le rapide changement de culture en Chine et le développement du matérialisme avait accru le nombre de dépressions.

Le matérialisme, qui axe tout sur la réussite financière, l’apparence physique et la reconnaissance sociale, semble induire des taux plus élevés de symptômes dépressifs.

« Les matérialistes ont un sens très fragile de leur moi car leur valeur dépend de l’obtention d’éléments qui leur sont extérieurs. La qualité de leurs relations interpersonnelles en souffre et ils ressentent plus de stress lorsqu’ils cherchent à atteindre des buts extrinsèques », souligne John Abela.

Même son de cloche du psychologue clinicien britannique Oliver James auteur du livre «The Selfish Capitalist». Selon lui, l’accroissement du matérialisme dans notre société est largement responsable de toute une série de maladies mentales comme la dépression.

Les aspirations irréalisables à la richesse matérielle au détriment de relations familiales et amicales créent de la frustration et de la tristesse.

De tout temps toutes les traditions de sagesse ont mentionné que le bonheur n’est pas de posséder davantage mais bien de connaître notre propre potentiel en tant qu’être et de le faire croître pour le partager avec les autres. C’est ainsi que nous réalisons notre nature humaine.

Le matérialisme est une maladie pour l’humain et l’humanité.

– Écrit par Céline Bouchard volontaire à Nouvelle Acropole

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