Une étude récente menée aux États-Unis conclut que les jeunes ont de plus en plus de difficultés à lire des romans. Dans les foyers canadiens, au cours des vingt dernières années, le temps consacré à la lecture est passé de 18 à 10 minutes par jour.
Des études menées au Québec ont démontré que la maîtrise de la lecture en bas âge est une clé essentielle pour tous les apprentissages subséquents. Or, on constate que de plus en plus d’élèves éprouvent des difficultés graves d’apprentissage de la lecture.
Puisque les romans sont demeurés les mêmes et que les enfants sont toujours des enfants, il faut bien qu’un autre facteur soit intervenu. Ce facteur c’est l’environnement culturel, établi, animé et conduit par les adultes et où grandissent les enfants.
La lecture à la fois requiert et développe l’attention et la concentration. Il est donc impératif d’offrir à l’enfant un environnement qui permet la pratique de ces deux pouvoirs. En toute logique il faut donc que les adultes fassent eux-mêmes preuve de capacité d’attention et de concentration…durables.
Quiconque agît dans le seul but de satisfaire ses désirs use d’une attention et d’une concentration à la fois limitées, discontinues, mouvantes, superficielles et peu utiles à l’enrichissement de la communauté humaine. À une telle attitude correspond un environnement socioculturel de même nature.
L’actualité «mondiale» se traite en quelques minutes et toutes les 10 minutes ce qui passe à la télévision est coupé par une publicité, alors si le jeune réussit à rester attentif et concentré pendant 10 minutes il est dans la norme.
-Écrit par Denis Bricnet volontaire à Nouvelle Acropole
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