L’ambiance générale de notre époque suscite beaucoup de doutes dans toutes les couches de la société. Les jeunes sont plus fortement touchés – ils ont toute une vie devant eux et se demandent légitimement :
– Y a-t-il une place pour moi dans ce monde?
– Quel avenir ai-je dans un système de surexploitation de la Nature?
– Comment pourrai-je changer la société pour qu’elle soit plus juste?
Ces questions, et tant d’autres, sont tout à fait justifiées. Ces inquiétudes face à l’avenir doivent être le point de départ d’une quête de réponses vraies pour en arriver à des convictions solides.
Pour une personne formée à la philosophie, l’attitude face aux doutes est d’investiguer, de chercher des réponses en mobilisant toute son intelligence et toutes ses ressources intérieures.
Ainsi le philosophe exerce son esprit critique en prenant pour critère les Idéaux les plus nobles, les Rêves les plus grands, les Vertus les plus hautes.
À l’inverse, le doute est pathologique chez ceux qui n’usent pas d’une raison éclairée. Cette pathologie s’appelle le scepticisme – une attitude de repli maladif et de «cocooning» psychologique.
Et souvent, les sceptiques se regroupent pour ainsi se conforter mutuellement dans leur désengagement d’une vie héroïque.
Mais les philosophes eux savent reconnaître ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain. Il le reconnaissent particulièrement chez certains individus qui ont un mode de vie serein, plein de sagesse et dont les actions sont utiles à la société.
On reconnaît un sage à ses actes avec la même évidence qu’on reconnaît l’aigle à son vol.
Ces individus plus avancés, l’humanité en compte plusieurs. Ce sont des maîtres de sagesse, des «coachs pour l’âme». Ce sont des Platon, des Confucius, des Ibn ‘Arabi, des Hypatie et tant d’autres grands philosophes.
Ces maîtres de sagesse nous montrent le chemin d’élévation pour résoudre toujours mieux nos doutes. Ils nous enseignent à progresser avec force et avec courage – même dans un monde qui, sous bien des aspects, régresse.
Ces maîtres de toujours, ce sont bel et bien des «coachs pour l’âme».
-Écrit par Nathalie Loiselle et Charles Goyette volontaires à Nouvelle Acropole
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