À l’instar de toute la réflexion sur les accommodements raisonnables, un nouveau phénomène fait son apparition dans la société québécoise. Il s’agit d’un regain d’intérêt chez les jeunes et dans les milieux professionnels pour la spiritualité, la quête de sens et le besoin de transcendance.
De récents témoignages relatés dans les médias permettent de voir que dans ce questionnement sur l’art de vivre ensemble, il apparaît aujourd’hui essentiel dans les sociétés métissées de comprendre l’autre dans sa différence et de questionner pour soi-même ses valeurs et ses croyances.
Juste retour du balancier, il semble que l’ambition matérialiste satisfasse de moins en moins. Surtout quand le rêve américain lui-même s’embrume dans une économie qui tourne au ralenti et que les milieux de travail deviennent eux-mêmes souvent trop stressants ou absents de sens au point d’affecter la santé des individus.
La satisfaction matérielle n’est désormais plus suffisante et perd de son attrait. On cherche des fondements plus stables alors que la question éthique revient elle aussi au cœur des débats sociaux.
Dans ce contexte, de plus en plus d’entreprises font appel à des conseillers spirituels, ou encore à des conseillers philosophes.
L’idée est nouvelle et fait son chemin. Il est clair que la quête de sens dans un monde qui cherche un développement durable ne peut passer que par le renouvellement des valeurs humaines et spirituelles qui sont au-delà des modes et qui sont reconnaissables à travers toutes les périodes de l’histoire.
– Écrit par Céline Bouchard, volontaire à Nouvelle Acropole Montréal
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