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Chronique

Les ventes des boissons dites «énergisantes» sont en pleine croissance, particulièrement auprès de la «clientèle» des jeunes. Ces boissons contiennent des concentrations de caféine et autres stimulants par doses parfois très élevées afin de stimuler «la machine biologique» à en faire plus et pendant plus longtemps.

Toutefois ces boissons ne sont en rien des remèdes au manque d’énergie. Car il est évident que tout ce qui concerne les capacités physiques trouve rapidement ses limites. Vient un moment où le corps a besoin de repos…

Parmi nos ancêtres lointains, les anciens romains étaient de remarquables bâtisseurs. Il nous semble que leur énergie était inépuisable. Plusieurs de leurs constructions millénaires sont encore aujourd’hui admirables – et souvent même fonctionnelles. Il suffit de penser à leurs construction diverses: routes, aqueducs, temples et tant d’autres choses. Que l’on pense aussi au Droit romain qui est la base de notre droit actuel.

Comment ces ancêtres arrivaient-ils à dégager l’énergie pour produire de tels chef-d’œuvres? Certains ont longtemps cru que cela était dû à l’esclavage, mais les analyses récentes démontrent qu’une telle hypothèse ne tient pas, attendu qu’il aurait fallu maintenir un système inhumain pendant 700 ans.

Un des secrets de l’énergie des anciens bâtisseurs tient entre autre à leur connaissance raffinée des moyens dont dispose l’être humain pour se régénérer.

Ainsi pour favoriser une énergie optimale, les anciens en étaient arrivés à diviser la journée en quatre quarts: 6 heures de travail pour la collectivité, 6 heures pour la vie sociale et les activités de gestion personnelle, 6 heures pour la formation continue (lecture, étude, méditation, pratique d’art, etc.) et 6 heures pour le sommeil.

Ces quelques heures de sommeil étaient suffisantes compte tenu que leurs journées éveillaient autant leurs capacités physiques, qu’affectives et mentales.

Notre fascination actuelle pour les extrêmes nous ôte bien de l’énergie. Entre les boulimiques du travail et les adeptes de la farniente, tous sont épuisés, beaucoup cherchent des solutions extérieures sous forme de boissons et de médicaments, et tous manquent de temps.

Savoir rythmer ses journées est un atout pour maintenir une énergie optimale. De plus, une culture humaine qui respecte la maxime «Un esprit sain dans un corps sain» ne semble pas, aujourd’hui encore, être à dénigrer.

-Écrit par Charles Goyette, volontaire à Nouvelle Acropole Montréal

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