L’affaire Harvey Weinstein (1) semble avoir réveillé le besoin de revaloriser la dignité des femmes dans nos sociétés et de ne plus accepter l’inacceptable. Il ne se passe pas une seconde sans que la dignité humaine ne soit bafouée dans notre monde, comme le démontre le drame des Rohingyas (2) ou les crimes perpétrés par l’État islamique qui, malgré ses défaites, continue à influencer de manière durable beaucoup de consciences.
L’une des clés pour parvenir à soi-même, pour comprendre sa propre identité, pour développer une vie en pleine conscience, consiste en la pratique de la dignité. Il ne s’agit pas d’une recherche de reconnaissance de nos mérites, mais de l’engagement d’agir dans la vie dans le respect de ce que nous sommes essentiellement. La pratique philosophique quotidienne nous oblige à faire face en nous-mêmes, à la dépendance, à la mécanicité, au confort, à la soumission, à la lâcheté et à l’ignorance. Ce sont les obstacles les plus fréquents qui s’opposent à notre évolution quotidienne ou à notre quête d’authenticité. Mais attention à la fausse dignité
Extrait de la revue Acropolis de Novembre.
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