Le PNUE propose une série de mesures simples et efficaces capables de réduire 38 kg à 14 kg les émissions quotidiennes des Australasiens, des Européens et des Nord-Américains – les premiers contributeurs au réchauffement climatique.
Ainsi, l’utilisation d’un réveil matin à ressort plutôt qu’un appareil électrique pourrait éviter l’émission de 48 g de CO2 par jour, tandis que faire sécher ses vêtements sur une corde à linge, plutôt que dans un séchoir électrique, engendrerait une économie de 2,3 kg de CO2.
L’utilisation des transports en commun, d’ampoules électriques à faible consommation ou d’un pommeau de douche à faible débit sont d’autres exemples à suivre selon le PNUE.
De toute évidence, les solutions proposées par le PNUE, bien que mathématiquement correctes, sont d’ordre technique. Elles sont matérielles.
Elles ne traitent pas la source première des problèmes écologiques planétaires – l’être humain. La difficulté actuelle n’est pas de savoir que l’être humain doit changer son style de vie, cela est une évidence.
La difficulté consiste à se changer individuellement – ce qui nécessite un triple engagement envers soi-même, envers l’humanité et envers l’Histoire.
L’expérience démontre que les solutions durables aux problèmes humains passent nécessairement par la sagesse. Tant que notre relation individuelle à la vie de notre planète restera mécanique, les problèmes s’aggraveront.
L’amour de la Terre ne se mesure pas en kilos de CO2. L’amour est une expression de la sagesse que l’on vit réellement au quotidien.
Alors changer de style de vie, oui! Mais à condition de s’engager sur le chemin ardu des changements radicaux en chaque être humain.
Et au prix de gros sacrifices dans notre auto-confort psychologique qui nous fait accepter que les kilos de CO2 sont responsables du problème.
– Écrit par Charles Goyette, volontaire à Nouvelle Acropole Montréal
Pour d’autres articles, suivez ce lien.