La mythologie grecque nous enseigne, par le mythe de Dédale, que l’humain, doué d’ingéniosité mais sans conscience, peut se fabriquer sa propre prison, se placer dans une situation sans issue et tenter d’y échapper par des moyens artificiels qui n’auront d’autres résultats que de le faire courir à sa propre perte.
Il existe un parallèle intéressant entre ce que nous raconte ce mythe et notre propre réalité, tant individuellement que collectivement.
En effet, à bien y réfléchir, on se retrouve parfois ‘enfermés’ dans une logique aberrante où l’outil rationnel de l’humain ne semble pas se fonder sur une intelligence qui considère le vivant dans toute sa complexité.
La logique ‘industrielle’, qui sépare et fractionne la réalité en termes d’efficacité mesurés sur de très étroites perspectives, notamment dans le traitement réservé aux animaux dans l’industrie agroalimentaire ou ‘industrie de la viande’, pour ne citer qu’un exemple, est une logique qui écarte la complexité naturelle de la vie et la nécessaire interrelation de tous ses constituants.
La philosophie nous enseigne que l’humain qui utilise son ingéniosité pour plier la nature à ses désirs l’amène inévitablement vers un plus grand dédale. L’humain qui, par contre, s’est éveillé à la grandeur de la vie ressentira toujours plus fort le désir de se mettre au service de celle-ci et de s’harmoniser aux lois qui la gouverne.
-Écrit par Nathalie Loiselle, volontaire à Nouvelle Acropole Montréal
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