Il y a quelques semaines, le dictionnaire de l’Université d’Oxford a choisi le néologisme «post-vérité» comme mot de l’année 2016.
L’adjectif qualifie des «circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles». En bref, les faits n’ont plus aucune importance et n’ont plus aucun poids. Ce sont les ressentis et les croyances qui apportent la vérité. Ce mécanisme n’est pas nouveau et il s’est avéré plusieurs fois efficace dans le cadre du mécanisme de manipulation politique.
Extrait de la revue Acropolis de dévembre 2016.
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