Réflexion sur les Organismes Communautaires Famille et le bien-être collectif.

Mathieu Plante

Agent de promotion, Ressource FAIRE

En juillet dernier, un sondage réalisé par l’Observatoire des tout-petits a révélé que 9 québécois sur 10 seraient en faveur d’un financement accru des organismes communautaires qui œuvrent auprès des familles et des tout-petits. L’équipe de la Ressource FAIRE est encouragée de voir de tels résultats, cela confirme que la population est consciente de l’impact positif qu’ont les organismes communautaires famille sur la qualité de vie des québécois et québécoises.

Nous considérons que le meilleur moyen d’améliorer le quotidien de la population est de se baser sur l’approche de l’Action communautaire autonome famille[i], c’est-à-dire de favoriser l’établissement d’un milieu de vie basé sur les familles. Concrètement, ces dernières ont besoin d’un milieu de vie qui suscite l’entraide, la confiance et le partage. Cette approche à l’avantage d’impliquer à la fois les enfants, les parents et les personnes âgées. Il en résulte un milieu varié qui contribue à renforcer les liens entre les membres d’une communauté.

De plus, nous estimons que les parents sont les piliers de la famille, ainsi que les principaux éducateurs des enfants. À la Ressource FAIRE, nous constatons quotidiennement que les pères et mères qui fréquentent notre organisme s’inspirent entre eux quand il est question d’expérience parentale. La socialisation qui a lieu pendant nos activités élargit également le réseau social des familles. Cela permet de créer un sentiment d’appartenance à la communauté. Cette camaraderie ne se limite pas à l’intérieur des murs de l’organisme, mais se fait également sentir dans tout le quartier.

Pour conclure, il nous semble essentiel que le gouvernement québécois considère l’augmentation du financement des organismes communautaires famille, afin de nous donner les moyens d’améliorer le bien-être de notre collectivité.