Le Lundi 22 février 2016
Le GPS de Champlain : l’astrolabe, un symbole qui continue de nous parler aujourd’hui
publié par Nouvelle AcropoleBientôt sera le 375e anniversaire de la fondation de Montréal et ailleurs au Canada, Samuel de Champlain est le sujet de plusieurs hommages et discussions. Ce grand anniversaire nous donne la possibilité de réfléchir sur le sens et la valeur de notre histoire.
Champlain était géographe royal de Henri IV et était un navigateur et cartographe talentueux.
Parmi ses réalisations, il compte le tracé des cartes de la côte du fleuve Saint-Laurent, celui du lac Champlain, de la rivière des Outaouais ainsi que de plusieurs autres régions.
La principale technologie cartographique de son époque était l’astrolabe. Ultime GPS, l’astrolabe permettait alors d’établir la latitude par rapport à la position du soleil et de
d’autres astres.
Le fondateur de la Nouvelle France a traversé l’océan dans la poursuite de son rêve d’un monde meilleur. Lorsqu’il observait le ciel, c’était les étoiles et le soleil qui le guidaient sur le chemin du Nouveau Monde.
À l’aide de son astrolabe, il a traversé l’océan et « découvert » une terre inconnue des européens et il a pu tracer des cartes pour d’autres qui partaient faire l’histoire dans le Nouveau Monde.
La valeur de l’astrolabe comme outil cartographique pratique est indéniable : à travers l’histoire de l’humanité, de nombreuses cultures ont utilisé cet outil, y compris la Grèce antique, les cultures islamiques et arabes, l’Europe médiévale et l’Inde.
Mais l’astrolabe est aussi un symbole puissant. Quand nous sommes conscients de nos rêves et aspirations dans la vie, nous regardons les étoiles. Nous pouvons par la suite nous centrer et, en suivant notre GPS intérieur, concrétiser nos rêves et nos aspirations.
Aujourd’hui 400 ans après Champlain, nous sommes toujours guidés par les mêmes étoiles, nous pouvons continuer d’explorer des terres inconnues et tracer notre propre avenir en ouvrant la voie pour d’autres dans ce que sera demain, le Nouveau Monde.
– Écrit par Céline Bouchard, volontaire à Nouvelle Acropole Montréal
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