Le Vendredi 6 novembre 2015
L’engagement frileux : un obstacle à l’emploi
publié par Groupe Conseil Saint-Denis – CJE Rosemont/Petite PatrieDans le cadre de la Semaine québécoise de l’orientation, l’équipe de conseillers d’orientation du Groupe Conseil Saint-Denis désire présenter des actions à prendre pour faire face aux obstacles qui nous empêchent de trouver notre place sur le marché du travail. Aujourd’hui, l’engagement frileux.
Pour bien comprendre l’engagement frileux, utilisons une métaphore liée à la baignade.
Vous avez sûrement déjà vu quelqu’un embarquer dans une piscine avec une lenteur extrême : cette personne trempe à peine le petit orteil, puis le sort rapidement de l’eau. Ça prend beaucoup de temps à cette personne pour aller dans l’eau… et pas question qu’elle se mouille au complet!
Cette personne ne saute pas sur l’occasion, car son engagement est « frileux » : cette personne trouve l’eau trop froide et ne se donne pas la peine de s’y lancer et d’ainsi s’habituer à sa température.
La personne souffrant d’engagement frileux a donc tout ce qu’il faut pour occuper un emploi, mais a l’impression, malgré tout, qu’il lui manque toujours quelque chose. Résultat : elle ne pose pas sa candidature aux postes offerts qui pourraient lui convenir.
On tourne autour du pot, on vivote autour de l’objectif en faisant d’autres choses, en attendant d’être prêt. Pensez-vous qu’elle sera vraiment « prête » un jour? Pas si elle repousse le moment de s’engager concrètement dans la voie qui l’intéresse.
Difficile de prendre une décision quand on a l’impression qu’on va se « priver » de toutes les autres options en choisissant une voie plutôt qu’une autre. En ayant mille et une raisons pour justifier le fait de ne pas choisir une voie, on finit par se priver de ce qui nous conviendrait. On reste là à attendre et on regarde les autres sauter à l’eau.
S’engager dans l’action pour déjouer ses obstacles
Entre deux chaises, on n’est jamais très bien assis. Il vaut donc mieux choisir une option à la fois et s’y engager : il vaut mieux s’asseoir sur une chaise « solidement », plutôt qu’entre deux chaises « fragilement ». Cela veut aussi dire d’approfondir l’option que l’on a choisie et d’aller jusqu’au bout du chemin plutôt que d’estimer superficiellement nos choix. Comme dans la piscine, on se mouille jusqu’à la tête!
Bref, il faut s’écouter pour foncer. Cela veut dire qu’il vaut mieux « arroser son propre gazon » plutôt que de le comparer à celui du voisin. On a plus de pouvoir sur notre vie qu’on ne le pense. Il faut oser surmonter ses obstacles pour donner une direction à sa vie afin de trouver sa place sur le marché du travail.