Voici un autre texte écrit par le Docteur Antonio Alzina, invité pour la conférence Le Pouvoir curatif de la Philosophie qui aura lieu le 10 septembre prochain.
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A mesure que la Science avance dans ses découvertes ou redécouvertes, le rôle du cerveau devient plus notable dans ses relations avec les facultés mentales et avec cet espace-temps appelé conscience, qui reste une merveilleuse énigme à déchiffrer.
En premier lieu nous voulons souligner les différences que nous allons établir dans ce travail entre ces trois concepts, cerveau, mental et conscience, alors qu’habituellement, par méconnaissance ou commodité, on a l’habitude de les employer comme des synonymes.
Le cerveau est le support physique à travers lequel les fonctions du mental sont objectivées, et s’expriment, selon les cas, différents degrés et profondeurs deconscience.
Le mental (ou esprit) est la capacité de penser, de raisonner, d’ordonner les idées, de créer des relations entre elles, de concevoir des choses, de voir avec et au-delà des sentiments.
La conscience est le vaste champ d’action dans lequel se déplace le mental, bien qu’interviennent aussi les impressions et perceptions physiques, les émotions, les intuitions, le monde de l’imagination et les expériences métaphysiques. C’est tout un univers qui s’appuie sur la matière, mais qui se prolonge jusqu’aux plans inconcevables.
Les trois concepts sont unis, tout comme la matière est unie à l’idée et à l’esprit, ou en d’autres termes, la matière à l’énergie et à l’âme, se mettant en rapport à différents degrés de subtilité et d’amplitude d’action.
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