Les 3 lois de l’inaction / les dévoreuses de temps

«Je n’ai pas le temps… je le ferai plus tard… ça ne me tente pas… je suis débordé!» Ce genre d’expression, nous l’entendons tous les jours – et parfois venant de notre propre bouche.

Certes, la vie moderne est d’une vitesse différente d’autrefois. Pourtant, certaines personnes arrivent très bien à organiser leur temps. Voici sommairement 3 pièges qu’elles évitent:

1-La loi des interruptions: Parce qu’on tend toujours à chercher une excuse pour abandonner un travail en cours. Or, réaliser un travail de manière continue demande moins de temps que le réaliser avec des interruptions. Toute dispersion nous fait perdre beaucoup de temps, parce qu’ensuite il faut reprendre tout presque depuis le début.

2-la loi d’ajournement: c’est la tendance à remettre à plus tard ce qu’il nous incombe de faire maintenant. Le travail ainsi ajourné est habituellement remplacé par un divertissement. Mais ce divertissement n’est jamais satisfaisant parce que nous ressentons la pression psychologique du travail qui sera à faire. On n’a pas l’esprit tranquille.

3-la loi de l’effort minimal: consiste à mal diriger notre énergie. Au lieu de se consacrer à ce qu’il nous revient d’accomplir, on met l’énergie sur comment éviter le travail, comment éviter les engagements, comment éviter les problèmes… Évidemment, ceci conduit à des journées superficielles dont l’on sort insatisfait, où l’on n’accomplit rien de positif.

Une bonne approche pour faire face à ces 3 lois, c’est de développer leur contrepartie positive: les lois d’action. C’est un des enseignements que l’on retrouve dans une formation philosophique pratique.