Dans nos sociétés, nous sommes habitués à ce que la parole soit fourbe, voire mensongère. La parole a perdu le sens sacré qu’elle avait dans les traditions anciennes, y compris chez les amérindiens.
La «parole donnée» était autrefois sacrée: l’éthique naturelle faisait qu’on ne pouvait pas rompre un pacte, qu’on ne pouvait pas mentir. Cette éthique était telle qu’on la respectait au détriment d’avantages personnels qu’on aurait pu obtenir en l’enfreignant.
Dans les cercles de parole amérindiens, seul celui qui avait le «bâton de parole» s’exprimait. Et ainsi à tour de rôle. Ce qui est fondamental alors est l’écoute. Savoir écouter est la base même du dialogue. Si tout le monde ne fait que parler sans écouter, c’est une cacophonie qui ne mène à rien.
La parole est un pouvoir de l’être humain pour s’exprimer, c’est à dire pour exprimer son être intérieur. La parole n’a pas de sens si elle ne sert que pour combler la peur du silence.
Conférence ce vendredi soir 4 juillet 19h30 : http://www.acropole.ca/sagesse/