Pour bien cerner cette question de l’éthique, il faut d’abord distinguer le leader et le leadership, car le leadership est une réalité de la vie. Le leadership est ce qui donne une direction, ce qui conduit – comme les saisons conduisent la nature dans ses diverses phases.
Le leaderhship peut s’exercer sur un groupe d’individus, mais il peut – et doit – s’appliquer sur soi-même d’abord. Celui ou celle qui aspire à diriger les autres doit avant tout démontrer qu’il sait diriger sa propre vie avec éthique.
Ainsi, tout le monde peut apprendre les aptitudes du leadership car nous sommes tous appelés à prendre des décisions qui impliquent les autres. Nous avons tous une part de responsabilité de ce qui nous arrive, et dans ce qui arrive à ceux et celles qui nous environnent.
Dans cette optique, le bon leader devra avant tout acquérir et démontrer ses vertus: courtoisie, persévérance, réflexion, dialogue, courage, etc. Quelqu’un pourrait avoir des prédispositions pour vivre les vertus, mais tous devront faire un effort pour les affiner et pour acquérir de nouvelles vertus.
Il est impossible pour un leader d’être parvenu et de n’avoir plus rien à améliorer en soi-même. Au contraire, le leader donne l’exemple aux autres: il est toujours celui qui met le plus d’efforts à s’améliorer.
Lorsqu’une personne occupe un poste de direction, il y a des pièges à éviter: la quête du pouvoir, l’amour de son image personnelle, le besoin d’approbation des autres, et la course au succès à tout prix.
Que peut apporter la philosophie dans le champ du leadership?
-Elle apporte la connaissance des vertus et le vécu éthique qui y correspond.
-Elle apporte une pratique dans la quotidient.
-Elle apporte un idéal vers lequel se diriger.
Renseignements: http://acropole.ca/leaders/default.htm