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Regroupement québécois des CALACS - RQCALACS - Organisme à Montréal
À propos de l'Organisme
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Mission
Le Regroupement a été mis sur pied en 1979 dans le but d’offrir aux centres membres, des centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), un lieu de soutien, d’échange, de ressourcement, de formation et de discussion contre la violence faite aux femmes.
Description
Le Regroupement a été fondé afin de renforcer l’efficacité des luttes individuelles, de réduire l’isolement géographique et de créer une force de pression. Pour ce faire, le Regroupement a défini trois objectifs généraux dont voici les grandes lignes :
- Regrouper les centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel;
- Mobiliser des personnes et des groupes dans la lutte contre la violence faite aux femmes;
- Susciter des changements sociaux et politiques.
Femmes agressées sexuellement
Les premiers centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS) ont vu le jour dans les années 1970. Leur naissance s’inscrit directement dans l’évolution du mouvement des femmes, lequel a contribué à développer une nouvelle vision des agressions à caractère sexuel.
À ce moment-là, plusieurs groupes de femmes font valoir que le système judiciaire n’assure ni la protection, ni le droit à la sécurité et à la liberté des femmes. Trop souvent, ajoute-t-on, la police juge les « cas de viol » comme non fondés et les hôpitaux refusent des femmes ayant été violées. En outre, ces groupes déplorent le fait que les services sociaux perçoivent les femmes agressées sexuellement comme s’il s’agissait d’une clientèle marginale. À cette époque, la population en général entretient de nombreux préjugés à l’égard des agressions à caractère sexuel, mais également à l’égard des femmes qui en sont les principales victimes.
C’est dans ce contexte qu’est né au Québec, en 1975, un premier centre d’aide aux femmes agressées sexuellement. En peu de temps, six autres centres ont vu le jour à travers la province. De nos jours, on compte au Québec une trentaine de centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel dont 25 sont membres du Regroupement québécois des CALACS.
Plus de vingt ans après la création du premier CALACS, les centres ont encore leur raison d’être : les situations qui confinent les femmes agressées sexuellement à la solitude, la honte, la peur et la vulnérabilité sont toujours aussi présentes.