Santé
Ostéoporose Canada – Section de Québec - Organisme à Montreal
À propos de l'Organisme
Coordonnées
Mission
Soutien et information en matière de réduction de risque et de traitement de l'ostéoporose
Description
Au sujet de l’ostéoporose
- L’ostéoporose est une maladie qui cause l’amincissement et la fragilisation des os.
- Les fractures ostéoporotiques surviennent surtout au poignet, à la colonne et à la hanche.
- À ce jour, aucune cause d’ostéoporose n’a pu être identifiée.
- L’ostéoporose peut se manifester à tout âge.
- L’ostéoporose est également appelée la « maladie silencieuse », car la perte osseuse survient sans symptôme.
- L’ostéoporose peut causer le défigurement, diminuer la confiance en soi et entraîner la perte ou la réduction de la mobilité et de l’autonomie.
- L’ostéoporose a aussi été nommée une maladie infantile dont les conséquences sont d’ordre gériatrique.
- La meilleure protection contre l’ostéoporose est la formation d’une ossature solide dès l’enfance et l’adolescence.
- Le pic de masse osseuse est atteint très tôt, à 16 ans chez les filles et à 20 ans chez les jeunes hommes.
- La perte de masse osseuse se produit à la mi-trentaine tant chez les femmes que chez les hommes; le taux de perte osseuse s’accroît plus rapidement (entre 2 et 5 % par année) chez les femmes à la ménopause.
- Les facteurs de risque sont : l’âge, les fractures vertébrales par compression, les fractures de fragilisation après 40 ans, les antécédents familiaux, l’ostéopénie et la prise de glucocorticoïdes pendant plus de 3 mois.
- Une perte de taille de 4 cm (1 ½») ou plus peut être un signe d’ostéoporose.
Les faits et les chiffres
- Les fractures de fragilisation ou ostéoporotiques sont extrêmement courantes, plus courantes que la crise cardiaque, l’accident vasculaire-cérébral et le cancer du sein combinés.
- Au moins une femme sur trois et un homme sur cinq souffriront d’une fracture ostéoporotique au cours de leur vie.
- Le système en soins de santé du Canada évalue à 1,9 milliard de dollars le coût annuel pour traiter l’ostéoporose et les fractures liées à l’ostéoporose.
- Au moins 80 % des fractures subies chez les 60 ans et plus sont attribuables à l’ostéoporose.
- On a répertorié 30 000 fractures de la hanche cette année. Entre 70 et 90 % d’entre elles sont attribuables à l’ostéoporose.
- Une fracture à la hanche coûte au système de soins de santé 21 285 $ la première année d’hospitalisation et elle grimpe à 44 156 $ lorsque le patient est placé en institution.
- Près de 30 % des patients décèdent à la suite d’une fracture de la hanche causée par l’ostéoporose.
- Autour de 25 % des patients survivant à une fracture de la hanche meurent de complications à l’intérieur des douze mois qui suivent l’événement.
- Les fractures ostéoporotiques nécessitent davantage de soins hospitaliers que les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et les crises cardiaques.
- Moins de 38 % des patients canadiens avec fracture procèdent à un diagnostic ou sont actuellement traités adéquatement pour l’ostéoporose.
- Sans test de DMO (densité minérale osseuse), 80 % des patients avec un antécédent de fracture ne sont pas en mesure de recevoir un traitement pour leur ostéoporose.
- Selon une étude récente, on rapporte que seulement 44 % des individus qui obtiennent un congé de l’hôpital, à la suite d’une fracture à la hanche, retournent à la maison; 10 % se rendent à un autre hôpital; 27 % reçoivent des soins en réadaptation et 17 % s’installent dans des résidences de soins de longue durée.
- Au cours de son existence, une femme de 50 ans courra le risque (40 %) de se fracturer la hanche, les vertèbres ou le poignet.1
- Au cours d’une vie, le risque de subir une fracture à la hanche est plus grand (un sur six) que le risque de développer un cancer du sein (un sur neuf).2
- Les patients sont à risque élevé de subir une autre fracture au cours des premiers mois à la suite d’une fracture vertébrale.3
- Une femme sur quatre ayant subi une nouvelle fracture vertébrale se fracturera de nouveau dans l’année.4
- Les fractures vertébrales sont associées à un risque plus élevé de mortalité.