Arts et Culture
Le Musée Stewart - Organisme à Montréal
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Mission
La mission du Musée Stewart Acquérir, conserver et mettre en valeur des objets et des artefacts archéologiques, des documents d’archives, des livres anciens et des estampes, tous en relation avec l’histoire de la présence et de l’influence des civilisations européennes en Nouvelle-France et en Amérique du Nord. Afin de faire connaître au public cette histoire, le Musée développe dans sa programmation une approche globale de l’histoire qui intègre les thèmes sociaux, politiques, militaires, technologiques et scientifiques.
Description
Exposition Histoires et mémoires
Couvrant plus de cinq siècles d’histoire, l’exposition permanente Histoires et Mémoires est parsemée d’insertions thématiques, dont la navigation, le grand commerce maritime et la vie quotidienne en Nouvelle-France. L’exposition se déploie sur deux étages et présente près de 500 objets, documents et livres rares. La visite propose un voyage dans le temps qui commence avec les premiers occupants de l’île Sainte-Hélène. Elle se termine sur des représentations de cette même île depuis le milieu du 19e siècle jusqu’à aujourd’hui. Au fil du déroulement chronologique, des événements marquants de l’histoire occidentale sont évoqués : la Réforme et les Guerres de Religion, le siècle des Lumières, la Révolution industrielle… Tout au long du parcours, l’histoire et le patrimoine de l’île Sainte-Hélène sont présents, soulignant les liens entre l’histoire locale et l’histoire nationale et internationale. Restaurée et rafraîchie, la célèbre maquette du Montréal fortifié invite les visiteurs à vivre une expérience unique. Grâce à une technologie interactive de pointe, ils peuvent littéralement « toucher » l’histoire. L’exposition permanente du Musée Stewart a été entièrement repensée et réaménagée grâce à un octroi accordé par le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec. Avec sa nouvelle exposition Histoires et Mémoires, le Musée Stewart met en vedette l’Occident des derniers siècles. Au moyen d’histoires de vie, de faits d’armes et de passions, il démontre les liens qui existent entre l’histoire du site, l’histoire locale et l’histoire internationale.
Regard sur la collection
Ivoire, faïence, brocart, velours, argent, papier, peau, parchemin… Tous ces matériaux façonnés par des mains de maîtres et d’artisans témoignent de notre passé. Soigneusement constituée, la collection du Musée Stewart tisse une trame historique : cinq siècles d’événements politiques, d’expériences scientifiques et de vie culturelle s’y déploient. Les objets, les livres et les documents d’archives racontent les découvertes et les faits d’armes des explorateurs, les révolutions et les célébrations, les avancées scientifiques et les créations artistiques. On n’y voit pas que des exploits cependant; la vie quotidienne émerge aussi des collections. Acte de naissance, hochet, coffre de mariage, justaucorps, chaise à porteur, maître à danser, jeu de Carvagnole, giberne, boîte à senteur, trousse à raser et nécessaire de voyage célèbrent à leur manière les activités journalières de nos ancêtres. Conservée et chérie, cette collection mérite que le regard s’y pose. Venez l’explorer, la contempler et l’admirer. Venez-vous émerveiller et vous imprégner de sa splendeur !
Le dépôt fortifié britannique de l’Île Sainte-Hélène 1824-1870 Inscrit au répertoire du patrimoine Culturel du Québec depuis Septembre 2007
Suite à l’invasion américaine de 1812, le Système de défense militaire de la colonie Britannique est repensé. Un important réseau de fortifications est mis en place tout le long du Saint-Laurent et de la rivière Richelieu dans le Bas-Canada. L’îsle Sainte-Hélène est ainsi acquise de la famille Lemoyne en 1818. Protégé par le courant Sainte-Marie (décourageant tout débarquement ou retraite de l’ennemi), le dépôt fortifié de l’île Sainte-Hélène permet, entre 1824 et 1870, au gouvernement britannique d’entreposer leur poudre explosive, munitions, fusils et canons ainsi que de contrôler la route fluviale Kingston-Québec. L’ensemble des fortifications construit (1820-1824) en pierre rouge (brèche) soutirée des carrières de l’île, possède des murs variant de 1 à 4 mètres d’épaisseur et comprend différents bâtiments comme la poudrière, le corps de garde, le mur d’enceinte, le lieu de l’entrepôt ainsi que l’imposant arsenal qui abrite l’exposition permanente du Musée Stewart.
Le dépôt fortifié inclus :
L’ARSENAL épouse la forme d’un croissant se refermant sur les trois côtés de la cour intérieure et fait face au fleuve. Les voûtes massives sont conçues pour la protection des étages inférieurs contre d’éventuels bombardements. À l’étage supérieur, des rails, aujourd’hui sous le plancher, permettaient le déplacement et l’entreposage des munitions de gros calibre. Des trappes, situées dans les portes cochères donnaient accès à l’étage supérieur pour le chargement et le déchargement des munitions. Ce bâtiment abrite aujourd’hui le Musée Stewart.
ARMURERIE, ATELIERS, DÉPÔT DE CANON ET MAGASINS : Ce bâtiment allongé était adossé au fleuve et fermait la cour intérieure. Il fut démoli en 1926 en raison de son délabrement.
LE BLOCKHAUS : Abri protégé d’où la sentinelle britannique assure la surveillance, il est construit en 1807 en prévision d’une invasion américaine.
LA POUDRIÈRE : La plus petite des deux poudrières de l’île, peut contenir 1500 barils de poudre. Construite dans une dépression afin de pouvoir l’inonder en cas de danger, les murs et le toit ont huit pieds d’épaisseur, ce qui assure une température relativement constante toute l’année. Le plancher est fait de madriers goujonnés, évitant ainsi l’emploi de clous, ce qui élimine les risques d’étincelles au contact des semelles cloutés. Entourée de sa propre muraille, trois guérites surveillent l’accès à la poudrière. La poudrière principale est construite dans le même style et peut contenir 5000 barils. Elle se trouve dans un vallon au centre de l’île.
LA CASERNE : Ce bâtiment avait quatre étages, à l’origine, et abritaient jusqu’à 250 hommes. Un incendie spectaculaire la veille de Noël 1875 détruisit tous les étages supérieurs à l’exception du sous-sol. L’état du pont de glace empêcha alors les pompiers d’amener leur matériel et les pompes de l’île étaient gelées. Un journal de l’Époque relate que les citoyens et les agents d’assurances accouraient sur les lieux pour éteindre l’incendie et empêcher qu’il ne se propage aux autres bâtiments, surtout à la poudrière voisine qu’ils protégèrent avec de la neige. Les mess des soldats et de leurs officiers occupait l’unique étage qui nous reste aujourd’hui.
LA FONCTION ÉDUCATIVE DU MUSÉE STEWART
Les cinq principes de base de l’action éducative
– collection est le fonds de commerce du Musée Stewart et le rôle de l’action éducative du musée est de mettre en valeur et de diffuser ce fonds de commerce.
– La mise sur pied d’une programmation d’activités et d’actions éducatives répondant aux caractéristiques de chacun des publics identifiables est fondamentale, et elle doit se faire en fonction de la collection du musée.
– Les activités scolaires ne sont pas transférables directement aux autres clientèles, et inversement, le musée ne peut prétendre faire œuvre de coéducation auprès de l’école en offrant que des activités éducatives non arrimées i.e. activités grand public et tout publics.
– Le Musée Stewart offre dans sa programmation d’actions éducatives une variété de produits qui sont à la fois différents, parfois complémentaires, tant au niveau des objectifs que du déroulement et des stratégies de communication.
– Comme le Musée Stewart offre une variété d’activités et d’actions éducatives, il a recours à plusieurs types d’animation, par conséquent à plusieurs types d’animateurs différents, parfois complémentaires, qui participent tous à la poursuite de la mission éducative du musée.