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Introduction

Selon les plus récentes recherches, on estime qu’environ une personne sur cinq vivra un problème de santé mentale avant l’âge de 18 ans. Mais, avec pour seuls indices les comportements et les humeurs de la personne, plutôt que des douleurs ou un état fiévreux, comment fait-on pour dépister un problème potentiel de santé mentale?

Faut-il s’inquiéter de tout changement de comportement, de caractère ou d’attitude? Dans quelles circonstances une humeur maussade doit-elle nous préoccuper? Est-ce qu’un adolescent instable est seulement en train de vivre les fameuses sautes d’humeur caractéristiques de son âge? Il n’est pas toujours facile de distinguer un comportement considéré normal chez l’adolescent d’un comportement potentiellement annonciateur d’un problème de santé mentale. En même temps qu’ils s’efforcent de définir leur identité et d’accroître leur autonomie, les adolescents et les préadolescents sont en proie à des sentiments angoissants qui les mettent face à un dilemme : Comment aller chercher l’aide dont ils ont besoin, quand au départ ils ne savent pas s’ils seront bien accueillis par les adultes ni même par leurs pairs?
Pour pouvoir reconnaître un problème potentiel et se décider à demander de l’aide, les jeunes ont besoin à la fois de connaissances factuelles en santé mentale et d’une assurance que leur démarche de consultation comporte plus d’avantages que de risques.

Le terme « santé mentale » englobe à la fois les notions de « bien-être mental » et de « maladie mentale ».

Santé mentale et adolescence

On dit souvent des adolescents qu’ils sont hyperémotifs, imprévisibles ou hypersensibles – à tel point que l’image de l’ado maussade, grognon et impulsif est devenue une sorte de cliché. Il y a bien sûr un peu de vrai dans ce portrait. Les profonds bouleversements biologiques, psychologiques, cognitifs et sociaux qui se produisent à cet âge sont autant de facteurs pouvant prédisposer aux sautes d’humeur, aux gestes impulsifs et à une gêne ou malaise général. Toutefois, même si les jeunes vivent habituellement toute une gamme d’émotions et d’expériences intenses, et parfois désagréables, passé une certaine limite, on ne peut plus considérer sans risque comme « normaux » certains états d’âme.

La capacité de reconnaître dans certains sentiments, comportements ou vécus les indices d’un problème de santé mentale potentiel requiert une assez bonne connaissance factuelle des signes et symptômes courants de divers troubles mentaux. Pour que la reconnaissance d’un problème potentiel soit suivie d’une démarche de recherche d’aide, la personne doit à la fois avoir des connaissances en matière de santé mentale et l’assurance que sa démarche de consultation comporte plus d’avantages que de risques. Autrement dit, si la jeune personne a l’impression qu’aucune ressource n’est disponible, que cette démarche ne servira à rien ou qu’elle risque de lui faire subir des préjugés, une exclusion ou un étiquetage qui seraient encore plus pénibles que son problème, il est beaucoup moins sûr qu’elle franchira ce pas.

Les jeunes cherchent-ils de l’aide pour leurs difficultés psychologiques?

Diverses études révèlent que même si la plupart des troubles mentaux se traitent bien, une fraction seulement des jeunes gens qui manifestent des symptômes bénéficient d’une forme quelconque de service de santé mentale professionnel (McCarthy et coll., 2008; Moses, 2009; Munson et coll., 2009; Vanheusden et coll., 2008).

Entre autres facteurs, la relative indisponibilité des ressources constitue un frein à la recherche d’aide.
On constate par exemple que les services spécialisés pour adolescents ne sont pas offerts partout, qu’il peut être difficile d’obtenir un rendez-vous sans l’intervention d’un parent, qu’on n’a pas toujours accès à des services offerts gratuitement ou à tarif dégressif, que certaines listes d’attente sont interminables. Dans d’autres cas, les ressources sont disponibles mais ce sont les connaissances et opinions de la personne en matière de santé mentale qui font obstacle. C’est le cas des jeunes qui sont moins bien informés sur la santé mentale et sur les problèmes qu’elle peut poser; qui ont de la difficulté à reconnaître les signes et symptômes de troubles mentaux; qui jugent les soins injustifiés ou inefficaces, ou qui refusent de parler de leurs problèmes par crainte de s’exposer aux jugements et au mépris des gens (Moses, 2009; Munson et coll., 2009; Zwaanswijk et coll., 2003).

Cet autre type d’obstacle est davantage lié à la compétence informationnelle du jeune, et de son entourage, sur les questions de santé mentale. Par « compétence informationnelle en santé mentale », on entend couramment ce qui suit : « […] les connaissances et opinions au sujet des troubles mentaux qui contribuent à leur reconnaissance, prise en charge et prévention. Les compétences informationnelles en matière de santé mentale incluent la capacité de reconnaître certains dérèglements, la capacité de chercher et de trouver de l’information utile sur la santé mentale, la connaissance de certains facteurs de risque, causes, traitements offerts et ressources professionnelles disponibles, ainsi qu’une attitude ouverte à la reconnaissance des problèmes et à la recherche d’une aide appropriée » (Burns et Rapee, 2006; Jorm et coll., 1997).

Considérations importantes à propos de la santé mentale des jeunes

Ce n’est pas toujours une simple « mauvaise passe »

• Même s’il est normal qu’un adolescent soit parfois secoué par des émotions intenses et ait des gestes imprévisibles, passé une certaine limite, on ne peut (ou ne devrait) plus les assimiler aux manifestations passagères de la « crise d’adolescence ».
• Les troubles mentaux sont marqués par un vécu caractéristique et un ensemble de symptômes persistants qui altèrent considérablement la qualité de vie de la personne.

Il n’y a pas que les adultes qui sont touchés

• Des études ont démontré que les maladies mentales sont aussi répandues chez les jeunes gens que dans la population adulte. On estime qu’un jeune sur cinq connaît des problèmes de santé mentale non négligeables avant l’âge de 18 ans.
• La plupart des troubles mentaux majeurs se déclarent à l’adolescence.

On peut en guérir

• Les problèmes de santé mentale se traitent bien.
• Comme avec les maladies physiques, on combine souvent plusieurs modes de traitement pour un problème de santé mentale en particulier. L’une des approches les plus courantes associe l’intervention psychosociale (p. ex., psychothérapie, psychoéducation, formation à diverses aptitudes) et un traitement pharmacologique. Cependant, l’approche psychosociale est parfois la seule intervention nécessaire.
• L’auto-prise en charge et le soutien social jouent un rôle important dans le processus de guérison et il ne faut pas les négliger.

Ce que peuvent faire les parents et les soignants pour favoriser la santé mentale des jeunes

À commencer dès maintenant :

• Exprimez à votre enfant que vous l’aimez et l’acceptez comme il est. Ne présumez pas qu’il le sait déjà ou qu’il n’a pas besoin qu’on le lui répète.
• Communiquez avec vos enfants. Invitez-les à vous parler de ce qui se passe dans leur vie, autant des choses positives que négatives, mais respectez leur choix s’ils décident de ne pas tout vous dire. Les adolescents ont besoin de leur jardin secret, mais si vos rapports sont fondés sur la confiance, il y a plus de chances qu’ils aillent vous voir lorsqu’ils auront vraiment besoin d’aide.
• Faites l’effort de bien écouter ce que vos enfants vous disent, indiquez-leur que vous comprenez leurs propos si c’est le cas, sinon demandez-leur des explications. Montrez-leur que vous voulez mieux les comprendre.
• Indiquez à vos enfants qu’ils peuvent discuter avec vous en toute confiance. Dites-leur sans détour que vous êtes même prêt à entendre des choses pénibles et que rien de ce qu’ils pourraient vous dire ne risque de détruire votre relation.
• Donnez l’exemple par des réponses émotionnelles et des comportements relationnels sains et appropriés.
• Sachez vous adapter à divers modes de communication. Certains jeunes ont beaucoup de difficulté à s’ouvrir en présence des autres, mais non lorsqu’ils communiquent par courriel ou par écrit en général. Demandez-leur ce qu’ils préfèrent et essayez d’utiliser ce moyen.
• Efforcez-vous de ne pas mêler votre enfant à vos propres problèmes d’adulte.
• Améliorez votre propre compétence informationnelle en santé mentale. Informez-vous sur le sujet.
• Dénoncez les préjugés véhiculés dans votre entourage, choisissez vos mots lorsque vous parlez de maladies mentales et soyez attentif à vos réactions lorsqu’on vous décrit le cas d’une personne atteinte ou que vous rencontrez une personne atteinte d’un trouble mental.

Un truc à essayer?

Vous pouvez établir entre vous et vos jeunes un code ou des signaux qui serviront à vous indiquer qu’ils veulent vous parler d’une chose importante. Toutes sortes de signes peuvent être employés, comme des mots codes, un courriel codé ou la position d’une figurine aimantée sur le réfrigérateur. Le recours à ce type de système est une façon bien concrète de montrer à votre enfant que vous êtes disposé à aborder des questions difficiles avec lui et
que vous serez là lorsqu’il aura besoin de vous. Ce procédé a aussi l’avantage de vous donner un peu de temps pour vous préparer à une situation qui risque d’être difficile sur le plan émotif.

Méfiez-vous de vos suppositions

• Ce n’est pas grave de ne pas avoir toutes les réponses, ce n’est pas ce qu’on attend de vous.
• N’oubliez pas que de nombreux jeunes craignent que leurs parents ne soient pas disposés à écouter tout ce qu’ils ont à dire. Ainsi, le simple fait de prêter une oreille attentive à votre enfant en s’efforçant de vraiment comprendre ce qu’il vous dit est un premier pas d’une importance cruciale.
• Plutôt que de vous imaginer toutes sortes de choses à propos de ce que vit votre enfant, posez-lui des questions et montrez-lui de l’intérêt. Admettez que s’il prend la peine de vous confier ses préoccupations, c’est que le sujet mérite votre temps et votre attention. Lorsque vous vous fiez à des suppositions plutôt que de dialoguer avec votre enfant, vous manquez une belle occasion de favoriser la communication et la confiance. Chez les jeunes qui sont aux prises avec un problème réel de santé mentale, l’absence d’écoute des parents peut causer beaucoup de tort et constituer un obstacle majeur au rétablissement de la personne.
• Ne parlez pas à d’autres personnes des difficultés de votre enfant sans avoir d’abord obtenu son accord.
• Ne vous précipitez pas pour proposer des solutions. En offrant trop tôt vos conseils ou votre avis sur les mesures à prendre, la conversation risque de tourner court et vous n’aurez pas la chance de bien comprendre ce que veut exprimer votre enfant et de renforcer votre lien de confiance.

Saisissez l’occasion qui se présente

• Considérez que si votre enfant vous fait part de ses inquiétudes, c’est qu’il trouve que vous méritez son temps et son attention. Posez-lui des questions, témoignez-lui votre intérêt.
• Demandez à votre jeune ce qui l’aiderait le plus dans l’immédiat. Peut-être qu’il a juste besoin qu’on l’écoute, ou qu’il aimerait obtenir de l’aide pour faire des recherches, ou qu’il voudrait que vous l’accompagniez chez le médecin. Vous ne pouvez pas vraiment savoir ce qu’il attend de vous à moins de le lui demander.
• Discutez ouvertement avec lui des solutions possibles, notamment des types d’aide ou de traitement auxquels vous pourriez recourir.

Prenez soin de vous-même

• Il peut être extrêmement troublant d’écouter son enfant vous confier ses difficultés psychologiques, surtout si ce récit vous pousse à craindre pour sa santé physique ou pour sa vie. Il est normal de réagir à ce type de
confession par la peur, la tristesse, la colère et un sentiment de culpabilité et d’impuissance. Ce désarroi est légitime et vous devez vous donner du temps et de l’espace pour digérer la nouvelle, mais efforcez-vous de ne pas accorder plus d’importance à vos sentiments qu’au problème que vit votre enfant. Surveillez vos réactions, car il est probable que votre enfant y sera hypersensible. Essayez d’être le plus neutre, attentif et ouvert possible.
• Admettez que les préjugés dont sont victimes les jeunes atteints de troubles mentaux affectent aussi leurs parents. Vous aurez peut-être l’impression qu’on vous juge ou tient responsable des difficultés de votre enfant, que tout ça est un peu votre faute, mais il n’en est rien. Soyez indulgent avec vous-même et permettez-vous d’être simplement humain. Vous n’êtes peut-être pas un parent parfait, mais qui peut prétendre l’être?
• Prenez soin de vous. Ce n’est pas chose facile d’apporter du soutien à son enfant lorsqu’il éprouve des problèmes de santé mentale. Profitez de toutes les occasions de soutien qui vous sont offertes et n’oubliez pas de prendre des temps de repos pour récupérer.

Obtenir de l’aide en santé mentale : renseignements et conseils pour les jeunes

Même lorsqu’ils ont vraiment besoin d’aide pour des problèmes de dépression, d’anxiété ou de dérèglement des habitudes alimentaires, de nombreux jeunes gens ne se font pas aider. C’est dommage quand on sait que ces troubles mentaux réagissent bien au traitement et qu’avec des services de consultation ou une médication appropriée, ou les deux, beaucoup de ces adolescents deviennent avec les années des adultes heureux et en santé.

Voici quelques-unes des raisons qui empêchent les adolescents de consulter :

• Ils pensent qu’il n’y a aucun espoir qu’on règle leur problème.
• Ils pensent devoir se débrouiller tout seuls avec leurs difficultés.
• Ils pensent qu’il est normal de ressentir ces choses à l’adolescence.
• Ils pensent que le fait de rechercher de l’aide signifierait qu’ils sont « fous ».

Rien de cela n’est vrai. Ces opinions sont le reflet de préjugés et de malentendus qui entourent les problèmes de santé mentale.

• Les problèmes de santé mentale ne sont pas de simples difficultés liées à une phase de croissance, il n’est pas normal d’avoir à endurer de telles souffrances.
• Les problèmes de santé mentale se traitent très bien.
• On ne peut pas surmonter facilement ce type de problèmes sans l’appui de notre famille, de nos amis et de professionnels.
• Le mot « fou » (ou « folle ») fait partie d’un vocabulaire stigmatisant et discriminatoire à l’égard de gens qui éprouvent des difficultés, destiné à les faire se sentir honteux ou coupables.

D’autres raisons peuvent aussi faire obstacle à la recherche d’aide des jeunes :

• Ils craignent qu’on ne les écoute pas, ou ils ont essuyé une réaction négative à une tentative antérieure de confier leur problème.
• Ils n’aiment pas l’idée d’être en traitement, ou ils ont déjà bénéficié de services de santé mentale et n’ont pas aimé l’expérience.

Les services de santé mentale

Lorsqu’une personne qui a eu recours à des services de santé mentale a vécu de mauvaises expériences, il est normal qu’elle soit réticente à s’y soumettre de nouveau. On souhaiterait que toute aide offerte soit appropriée mais, en réalité, il arrive souvent que les gens doivent se présenter à différents services ou intervenants avant de trouver chaussure à leur pied. Il ne faut pas laisser une mauvaise expérience gâcher tes chances de trouver des soins qui te feront du bien. Si tu ne sais pas vers qui te tourner, appelle-nous et nous t’aiderons à trouver des ressources en santé mentale près de chez toi.

Parler avec une connaissance

Si tu t’inquiètes de ce que les gens penseront ou feront quand ils connaîtront tes difficultés, tu pourrais envisager d’en parler avec une personne de confiance qui n’est pas aussi proche de toi que tes amis ou tes parents. Une tante, un oncle, un conseiller pédagogique ou un professeur peut être tout disposé à t’écouter. Ou encore, pour être tout à fait sûr que l’échange demeurera confidentiel, tu peux joindre un intervenant de Jeunesse, J’écoute au 1 800 668 6868. On ne te demandera ni ton nom, ni ton numéro de téléphone, donc tu peux tout nous dire sans crainte.

Parler avec ses parents

Si tu songes à parler à ta mère, à ton père ou aux deux des difficultés qui te tourmentent mais que tu crains leur réaction, voici quelques conseils sur la façon d’aborder des questions difficiles avec ses parents.
• Quelques répétitions peuvent te donner de l’assurance. Pense aux messages que tu souhaites faire passer et aux termes que tu veux utiliser pour t’exprimer.
• Choisis un moment approprié. Lorsque ton parent est occupé ou stressé ou qu’il vient juste de rentrer à la maison, ce n’est peut-être pas le meilleur moment pour l’approcher. Aborde-le plutôt quand il est détendu et disponible. Tu pourrais aussi lui fixer un rendez-vous ou l’inviter à une sortie pour avoir cet entretien.
• Indique, en partant, les attentes que tu as concernant le déroulement de la conversation, par exemple, « J’ai plusieurs choses à te dire et j’aimerais beaucoup que tu ne m’interrompes pas avant que j’aie terminé. Tu es d’accord?».
• Essaie de ne pas te fâcher. Les cris ou une attitude défensive ne t’aideront pas à bien communiquer tes messages.
• Ne serait-il pas génial que les parents puissent rester toujours calmes et positifs? En réalité, il se peut que la première réaction de ton parent soit excessive. Ne te laisse pas décourager si tu n’obtiens pas tout à fait la réponse attendue. Ton parent a peut-être besoin d’un peu de temps pour se ressaisir avant de pouvoir t’apporter une aide utile.
• Dès que l’échange n’est plus productif (p. ex., si tu ramènes toujours les mêmes arguments ou si ton parent devient muet), il vaut mieux y mettre fin pour cette fois. Vous pourrez toujours reprendre la conversation une autre fois, après que chacun aura eu le temps de réfléchir.

Pour ceux qui ont essayé de parler avec leurs parents et qui n’obtiennent pas du tout le soutien dont ils ont besoin, le temps est probablement venu de le chercher ailleurs. Même s’il est très pénible d’être confronté à l’incompréhension ou au manque d’écoute de ses parents, n’abandonne pas pour autant tes efforts pour trouver de l’aide. Tu peux approcher un autre adulte de confiance ou nous appeler, par exemple.

Ce n’est pas le bon moment?

Si tu ne te sens tout simplement pas prêt à parler à quelqu’un de tes difficultés, il y a quand même plusieurs choses que tu peux faire pour toi.
• Informe-toi
– Lis sur le sujet de la santé mentale et sur les différents traitements offerts
– Visite la section « Kiosque d’info » de notre site Web
• Fais attention à toi
– Fais du sport ou consacre-toi à tes activités préférées
– Note tes sentiments et tes impressions dans un journal
– Va faire un tour dehors
– Accorde-toi une bonne nuit de sommeil
– Reste près de tes amis
• Pourquoi ne pas écrire à un intervenant?
– Il est parfois plus facile de s’exprimer par écrit que de parler. As-tu déjà pensé à utiliser la section « Pose ta question » de notre site Web pour obtenir un renseignement ou décrire ce que tu vis?

Pour plus de renseignements sur la santé mentale et les jeunes ou pour obtenir de l’aide : www.jeunessejecoute.ca et par téléphone : 1-800-668-6868

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