Comment aborder le sujet des drogues et de l’alcool avec un adolescent ?

Certains jeunes commencent à utiliser des drogues pour s’amuser, pour voir ce que ça fait. D’autres en font l’expérience parce que leurs amis en prennent. D’autres encore pensent que c’est une preuve de maturité et d’autonomie.

Les adolescents risquent d’avoir des problèmes de drogue ou d’alcool s’ils manquent d’aptitudes sociales ou de confiance. En revanche, un jeune avec un peu plus de maturité saura probablement mieux composer avec certaines situations sans utiliser de drogues.

Des directives pour les parents

Vous trouverez ci-dessous comment les parents et les adolescents peuvent aborder le sujet des drogues et de l’alcool :

• Parlez–-leur. Apprenez à écouter les adolescents. Discutez avec eux et évitez les communications à sens unique.
• Renseignez-vous. Ayez des renseignements précis sur l’alcool et les drogues légales et illégales.
• Aidez les jeunes à comprendre les styles de vie qui sont présentés dans la publicité et à la télévision.
• Profitez de l’occasion pour parler des drogues et des décisions à prendre.
• Entendez-vous sur certaines règles à respecter et soyez prêt à les adapter à l’occasion. Soyez clair quant aux avantages de suivre les règles et aux conséquences éventuelles si elles ne sont pas respectées.
• Soyez conséquent dans vos gestes et opinions. Donnez l’exemple par la façon dont vous faites usage de tabac, d’alcool et de médicaments (sur ordonnance et en vente libre). Vous montrez ainsi aux jeunes comment faire preuve de responsabilité.
• Aidez les jeunes à se sentir bien dans leur peau. Encouragez-les pour leurs efforts.
• Participez à des activités avec les adolescents et encouragez-les.
• Expliquez aux jeunes qu’il est normal d’avoir des difficultés et de faire des erreurs.
• Si vous soupçonnez qu’un jeune a un problème de drogue ou d’alcool, restez calme. Il est préférable d’aborder le problème à la souche et d’en parler. S’il semble y avoir plusieurs problèmes interreliés, il sera peut-être nécessaire de consulter un spécialiste.
• Cette question a été élaborée pour le Réseau canadien de la santé par le Centre canadien de lutte contre l’alcoolisme et les toxicomanies.